LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC Caterpillar
dimanche 27 décembre 2009
lundi 30 novembre 2009
ORDRE DU JOUR DES DELEGUES DU PERSONNEL DU MOIS DE NOVEMBRE 2009.
2° collège Echirolles
1- Whex - contamination
Dans la ligne des whex, problèmes de contamination des conduits d'aspiration au plafond, besoin d’être nettoyés.
2- Produit désinfectant pour les mains:
3- Chômage partiel pour 2010:
b- La rémunération sera t-elle à 60% ou à 75% ?
4- Navette inter-usine:
Quel moyen est prévu pour le déplacement du personnel ?
5- Divers:
vendredi 20 novembre 2009
1-situation économique de l’entreprise.
Pour des raisons de confidentialité la réponse sera affichée dans l’entreprise.
2- Ou en est-on avec le coefficient des teams leader ?
L’équipe en charge de l’évaluation de fonctions « Team Lead » doit terminer l’étude d’ici la fin de l’année. La mise en place des coefficients se fera au fur et à mesure.
3- Les peintres finissent à 14h40 au lieu de 15h (temps de douche).
Comment comptez-vous gérer la situation avec les pointeuses ?
Nous allons faire recenser les peintres de l’entreprise qui bénéficient du ¼ h de douche, et nous demanderons ensuite pour eux un paramétrage spécifique par rapport à leur temps de travail effectif, pour qu’ils puissent continuer à bénéficier de cet avantage.
4- Poste W 873 ligne 5542 : les sols sont en très mauvais état.
Quand comptez-vous les refaire ?
Il s’agit d’un problème qui doit être traité au niveau du CHSCT. Nous faisons suivre cette remarque aux responsables travaux neufs et sécurité.
5- 2 tourniqués sur 3 sont en pannes sur Grenoble.
Quand comptez-vous les réparer ?
Un seul tourniquet est en panne pour lequel protection usine attend une pièce de rechange.
6- Poste des batteries : les intéressés demandent que leurs soient accordées
Les 20 minutes de douche au même titre que les peintres.
Le métier des opérateurs affectés sur les postes des batteries n’entre pas dans la catégorie des postes salissants reconnus parla loi.
Il ne sera pas accordé le ¼ h de douche au même titre que les peintres.
7- Manque un point d’eau et WC sur les lieux locaux extérieurs cftc,cfdt,fo,cgt à Echirolles.
Ces installations n’ont pas été prévues au moment de l’installation des locaux. Nous allons demander aux travaux neufs si ces installations sont envisageables, ainsi qu’un délai d’installation
8- Peut-ont savoir le nombre de pertes de jours de congés payés en fonction des jours de GG dans le mois.
Un accord interprofessionnel améliorant l’indemnisation du chômage partiel vient d’être signé par les syndicats français.
Une disposition portant sur l’articulation du chômage partiel avec l’acquisition des droits à congés payés, précise que la durée des périodes de chômage partiel sera prise en compte en totalité pour le calcul de la durée des congés payés.
Cet accord semble avoir un effet rétroactif au 1er juin 2009(à vérifier) et il est applicable jusqu’au 1er janvier 2011.
9- Depuis le SWE, la pression des contremaitres dans le secteur des whex est insupportable.
Suite à un manque de productivité et un constat d’une réelle volonté de ne pas accomplir le travail demandé par certaines personnes des secteurs des whex et stex, un rappel à l’ordre s’est avéré nécessaire sur le plan disciplinaire.
Nous comprenons fort bien qu’une période d’adaptation ait été nécessaire, mais maintenant que les personnes sont formées, nous sommes en droit d’attendre de leur part un respect de droit de travail et de discipline.
Il est faux de dire que le personnel est soumis à des pressions de sa hiérarchie, il lui est simplement demandé de faire le travail pour lequel il est rémunéré.
10- Est-ce que cet intitulé existe (technicien supérieur en contrôle non destructif).
Les descriptifs de fonction validés sont à la disposition des superviseurs et des élus sous la base « classification »
La personne occupant la fonction mentionnée est tout en fait en droit de demander à sa supervision d’avoir accès à ce descriptif de poste.
mardi 20 octobre 2009
Nous vous informons que dorénavant vous aurez la possibilité d’établir avec nous l’ordre du jour de ces réunions directement sur notre blog.
Vos questions seront prises en compte par notre syndicat et les problèmes qui ne pourront être résolus immédiatement seront mis à l’ordre du jour des réunions des délégués du personnel.
A la CFTC et dans l’entreprise nous avons tous un point de vue à défendre !
Parce que notre qualité de vie à tous dépend de l’engagement de chacun.
vendredi 9 octobre 2009
Historique Sur La Prime D'Intéressement
* Le syndicat CGT Echirolles était contre l'opposition.
lundi 5 octobre 2009
* L'avenant n°5 à l'accord des 35h a été ratifié ce matin par notre syndicat aprés la réunion du comité d'entreprise.
*La surprime de 6000€ (pour les 600 personnes licenciées dans le cadre du PSE) sera vérsée à la fin de leur congé de reclassement.
* Pour les personnes qui n'ont pas souhaité prendre le congé de reclassement, la surprime leur sera vérsée à la fin du mois d'octobre.
LA CFTC SOUHAITE BONNE CHANCE POUR L'AVENIR AUX PERSONNES LICENCIEES ET DE RETROUVER DU TRAVAIL LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE.
mardi 29 septembre 2009
lundi 21 septembre 2009
REFERENDUM DU 29 SEPTEMBRE 2009
mardi 15 septembre 2009
mercredi 9 septembre 2009
La Prime d'Intéressement Enfin!
Soit environ 1 mois de salaire moins les 500 euros déjà versés.
La direction de Caterpillar devra la payer prochainnement (fin octobre?).
Concernant le referendum devant cloturer la négociation sur le temps de travail dont la dernière réunion est vendredi 11 septembre, cela se passera à scrutin unique quelque soit le service, le college et le site le 29 septembre.
mardi 1 septembre 2009
jeudi 9 juillet 2009
lundi 6 juillet 2009
Négociation sur l'Organisation et l'Aménagement du Temps de Travail
lundi 22 juin 2009
Reclassement Externe Mode d'Emploi
lundi 15 juin 2009
Où est passé le reclassement interne?
Nous avons également été surpris par l'absence totale de discution du DRH pour repousser de quelques jours la phase de volontariat qui se terminait une semaine de pont; ces quelques jours auront quand même permis plus de 50 départs volontaires en plus des 83 précédement validés!
Puis, embrouille suite à l'annonce en CE que les intitulés de poste de la feuille de paye ne comptent pas et que seul le travail effectué justifie du poste... Et cerise sur le gateau les employés recoivent des lettres notifiants leur licenciement en les privant d'une possibilité de reclassement interne! En total contradiction avec le chapitre II.3 page 37 du livre III.
1ère réunion de la commission de suivi du PSE jeudi 18 juin.
Status du salarié en reclassement ici.
Grille synthétique pour calculer ses indemnités conventionnelles
Règles générales pour calculer les Indemnités de licenciement.
Journal du 18/06/09 de France Bleu Isère:
Les salariés connaissent désormais leur sort. Au final il devrait y avoir 418 licenciements secs sur 600 postes supprimés. Il y a eu par ailleurs 122 départs volontaires.
* 7000 euros distribué pour chacun des 600 et correspondant à 133 licenciements de moins indique un budget global infèrieur à 25 millions distribués aux salariés.
samedi 13 juin 2009
Jusqu'au 30 Juin pour Décider ?!
Donc soit accepter le reclassement, soit être licencié économique avec prime, préavis payé et indemnités tout de suite...
La CFTC Caterpillar dénonce l'absence total d'effort de reclassement interne de la direction et surtout l'absence totale de gestion des carrières pour les plus de 50 ans laissant sur le trottoir des personnes qui ont contribué pendant des années aux bénéfices de Caterpillar!
mercredi 10 juin 2009
Vos Questions DP de Juin!
Vous avez surement des questions sur ces sujets:
Chômage partiel; vous avez ce Blog juridique de la CFTC qui traite de ce sujet. L'indemnisation est bien à 75% depuis le 1 er Mai.
Le calcul du salaire moyen de référence, il convient de ne pas prendre en compte les périodes de chômage partiel, de congé parental et de se référer à la convention collective...
Grace à vos commentaires les délégués du personnel formuleront des questions à la direction et nous tenterons aussi d'y répondre au travers de ce Blog.
samedi 30 mai 2009
En Attendant la "Lettre"
On a 83 départs volontaires ce qui donnera un peu d'oxygène à la mobilité interne.
Cet article du Blog est là pour essayer de répondre à vos questions et le cas échéant nous les ferons remonter via les questions DP.
Le Web du CE consacre également une page explicative ici.
ATTENTION: le tableau du CE est juste indicatif et intègre la somme libérée en octobre lors de la signature probable de l'accord sur le temps de travail (minimum de 7000 euros par personne).
La CFTC ne se porte pas responsable de la faible prise en compte de l'ancienneté dans ces primes de départ. Nous regrettons aussi l'absence de programme de départ anticipé à la retraite de ce PSE.
Parmi les nouvelles de la semaine, les CHSCT ont été réélu et vont travailler particulièrement sur les risques psychosociaux en raison des 5 mois de conflit que nous venons de traverser et des mois à venir jusqu'à la fin de ce PSE, période difficile pour tous.
mercredi 27 mai 2009
mardi 26 mai 2009
Caterpillar : comment la violence s'est invitée à l'usine
3 commentaires
Dans la cuvette grenobloise, le conflit Caterpillar n'en finit pas de bouillonner. Entre le désespoir de salariés viscéralement attachés à l'entreprise et les débordements orchestrés par une poignée d'ultras, rarement l'annonce d'un plan social aura généré autant de violence. Tandis que les acteurs se renvoient les responsabilités, les experts tentent d'en tirer les leçons.
Le 1er avril à Grenoble, quatre dirigeants du groupe américain d'engins de chantier Caterpillar quittent sous les huées et les jets d'oeufs les locaux où ils ont été séquestrés durant vingt-quatre heures. Leurs traits tirés et leurs costumes chiffonnés témoignent d'une nuit pénible, où, sur fond de musique rap, les insultes, les crachats et les vexations ne leur ont pas été épargnés. Plus grave, des salariés se sont emparés de leurs adresses et menacent de s'en prendre à leurs familles :« On sait très bien où ils habitent. Moi, j'ai pas assez frappé, cette semaine », fanfaronnera même un salarié devant les journalistes. Comment un conflit social a-t-il pu déraper au point d'atteindre de telles extrémités ?
Depuis le début, sous le langage codifié des représentants syndicaux, se devine une violence latente, prête à exploser. Au fil des semaines, toutes les tentatives de négociation se sont soldées par des échecs. La faute d'une direction ne disposant d'aucune marge de manoeuvre et ne pouvant qu'appliquer les consignes de sa maison mère américaine ? Ou celle d'une intersyndicale divisée, sans charisme ? Ces éléments ont pu jouer. Mais pas au point d'expliquer ce qui est devenu « le » conflit emblématique d'une France en récession.
« Cater » un jour, « Cater » toujours
Lorsque Caterpillar annonce, en janvier, sa volonté de supprimer 5.000 emplois, dont 600, puis 733, sur ses sites grenoblois, le choc est terrible. Car, depuis trois ans, les usines tournent à plein régime. Jamais la croissance n'avait été aussi forte : plus de 500 intérimaires ont été embauchés et les salariés se préoccupaient plus de « satisfaire les critères de productivité que de la santé de l'économie globale », souligne Thierry Grange, directeur de l'Ecole de management de Grenoble. « Au sein d'un personnel pétri de la culture d'une entreprise en croissance, l'annonce du plan social va provoquer un choc culturel et même, chez certains, un vrai désespoir », confirme Jean-Pierre Gilquin, secrétaire général de l'union départementale Force ouvrière.
Dans le bassin grenoblois, où les conflits sont toujours plus explosifs qu'ailleurs, l'annonce du plan social joue comme un détonateur. « Dans les années 1970, déjà, les OS pistoléristes de Caterpillar avaient fait la une des journaux par leurs actions violentes, au cours d'une grève historique », rappelle Raymond Avrillier, ingénieur en sciences sociales. « A présent, dit-il, les représentants des salariés se trouvent confrontés à un dilemme : on leur demande d'accepter des suppressions d'emplois pour que l'activité du site perdure. »
La crise actuelle est d'autant plus mal vécue que « les salariés se sont toujours battus comme des forcenés pour maintenir leurs sites de production en Isère », rappelle Thierry Grange. Réalisant des prouesses en termes de productivité, au point que les « process » de Grenoble servaient de modèle aux autres usines du groupe. « Notre challenge, c'est de rester plus compétitifs que les Américains », lancera un directeur des ressources humaines en 2005... Dans les années 1980, pour éviter des suppressions d'emplois, les ouvriers acceptent même de faire de la maçonnerie et, durant des mois, coulent du béton.
Sur place, la « culture Cater » est si forte que les salariés disent avoir « le sang jaune ». Un sentiment qu'ils partagent avec leur directeur, Nicolas Polutnik : « J'aime cette société pour son code de conduite, qui apporte un confort extraordinaire. En dépit des offres, jamais je n'en partirai », promet-il. « Cater » un jour, « Cater » toujours. A Grenoble, plus de 200 personnes affichent trente années d'ancienneté et souvent, les fils succèdent aux pères... « Très jeune, j'ai fait un stage chez Caterpillar et, d'emblée, j'ai senti une ambiance extraordinaire, des valeurs, une culture », s'enflamme Thierry Grange. Cet attachement passionnel à l'entreprise explique le désespoir ressenti sur le site. « Au-delà du portail, il n'y a rien », lâche un salarié, amer.
Un dialogue impossible
Chez Caterpillar, il s'est formé une noblesse ouvrière de la mécanique qui côtoie avec méfiance des dirigeants « rigoristes, pratiquant un management à l'anglo-saxonne ». Il existe « un fossé entre les cols bleus et les cols blancs », souligne Jean-Pierre Gilquin. Un clivage qui s'est vérifié durant tout le conflit. Dès l'instauration du chômage partiel, fin octobre 2008, le directeur de Caterpillar France a voulu associer à sa démarche les représentants du personnel. En vain. « Toutes nos demandes pour chercher, en amont, des solutions à la crise se sont soldées par des refus », raconte-t-il. Dialogue de sourds aux conséquences fâcheuses : tandis que les sites belges ou américains du groupe ont déjà entamé leur restructuration, Grenoble reste dans l'impasse. Avouant, certains jours, ne plus savoir que dire à sa direction américaine, Nicolas Polutnik a même envisagé, devant la gravité de la situation, de porter à 1.000 le nombre de suppressions d'emplois. Ses mises en garde quant à la survie du site sont restées lettre morte et ses arguments « inaudibles » dans les médias, regrette-t-il.
Face à lui, une intersyndicale déchirée par des luttes internes, incapable de mettre en place une quelconque stratégie. A l'instar de Patrick Cohen, élu CGT, ses membres reconnaissent « n'avoir jamais eu la main dans ce conflit ». Au point de signer un accord un jour, à Bercy, sans être en mesure de le faire approuver le lendemain à Grenoble. Qualifiés de « traîtres » et de « vendus aux ors de Bercy », les représentants syndicaux vont vite tourner casaque et s'aligner sur les plus durs, très actifs au sein du comité de grève. Des ultras que la CGT utilise au début du conflit pour faire monter la pression et créer un rapport de forces favorable. « Une vingtaine de personnes ont fait régner un climat de terreur, et je pèse mes mots », constate un observateur extérieur.
Des « gros bras » incontrôlables
A entendre les témoins, au-delà du désespoir des salariés et des maladresses de la direction, c'est peut-être là que la violence inédite du conflit Caterpillar s'est cristallisée. Car ces « gros bras » seraient devenus rapidement incontrôlables. N'ayant rien à perdre parce que proches de la retraite ou trop récemment embauchés, ils ont pour seule stratégie l'augmentation de la « prime à la valise ». Issus pour la plupart des programmes d'intégration sociale, récemment sortis de prison pour certains, ils ont piloté le conflit à leur manière, dans la surenchère permanente. « Tous les jours, ils se demandent ce qu'ils vont bien pouvoir faire pour qu'on parle d'eux dans les médias », ironise un salarié. D'où l'enchaînement d'actions toutes plus spectaculaires les unes que les autres : pneus enflammés, blocage des transports, occupations de locaux, arrêts de travail. Et ce en dépit des injonctions des cadres syndicaux, qui dépensent « toute leur énergie à canaliser la violence », témoigne l'un d'entre eux.
La direction multiplie les recours en justice, mais les durs ne désarment pas. Ils paralysent toute négociation, en défendant des propositions irréalistes comme le doublement de l'enveloppe du plan de sauvegarde de l'emploi. Durant quatre mois, l'intersyndicale n'a jamais pu donner un avis sur le plan de sauvegarde de 2.600 salariés. In extremis, trois syndicats (mais pas la CGT) se sont affranchis des pressions pour signer un accord-cadre sur l'organisation du temps de travail et sauver 133 emplois.
Cellule d'aide psychologique
Aujourd'hui encore, les témoins restent ébranlés par la tournure des événements. « Les membres du comité d'entreprise, les cadres ou les salariés qui manifestaient un avis contraire ont subi continuellement des pressions et des menaces », explique l'un d'entre eux. Parfois même des menaces de mort. « C'est inadmissible, impensable dans une démocratie et j'espère que cela ne préfigure pas les conflits futurs », ajoute- t-il. Dans l'entreprise aujourd'hui, une cellule d'aide psychologique a été ouverte. Des délégués syndicaux sont en dépression. Des cadres et des membres du comité d'entreprise ont même demandé à être protégés, jour et nuit, par des gardes du corps... « Si nous n'étions pas au sein de Caterpillar, le site aurait fermé », reconnaît le directeur.
Pour l'avoir suivi de près, le directeur de la direction du travail de l'Isère estime que le conflit Caterpillar va ouvrir « de nombreuses pistes de réflexion sur les conflits du futur ». Il risque déjà de menacer les programmes d'intégration d'anciens condamnés après leur peine de prison. Il pose aussi la question de la culture économique des représentants du personnel, et celle de leur association, en amont, aux décisions d'une entreprise.
GABRIELLE SERRAZ, Les Echos
NOTRE CORRESPONDANTE À GRENOBLE.
- En Isère, Caterpillar réalise 18 produits et représente 8 % de l'activité mondiale du groupe américain d'engins de chantier.- Le groupe emploie 2.551 personnes dans le département, réparties entre Echirolles (commune limitrophe de Grenoble), où sont fabriqués les tracteurs à chaînes et de petites pelles hydrauliques, et Grenoble, dédié aux trains de roulements et au bureau d'études.- Depuis son installation à Grenoble en 1961, avec le rachat de Simatra (300 personnes) au groupe Richier, Caterpillar France, qui exporte 92 % de sa production, figure parmi les sites les plus compétitifs du groupe, qui en compte 174.- La chute des commandes de 70 % en 2009 entraîne un plan social, dont l'enveloppe passe de 35 à 50 millions d'euros, portant sur 733 suppressions d'emplois. Un chiffre ramené à 600 après un accord sur l'aménagement du temps de travail.- Le groupe, qui a investi 75 millions d'euros en trois ans dans l'outil de production grenoblois, s'est engagé à maintenir son activité jusqu'en 2015.
samedi 23 mai 2009
Fin du Volontariat
Les volontaires au départ seront comptés et validés cette semaine; plus ils seront nombreux et moins des personnes dont le souhait est de rester seront désignées et cela libèrera aussi des postes pour la phase de reclassement interne.
Est ce que le terme "naufragé" est aproprié?
Nous pensons qu'il s'agit de projet de vie que nous vous invitons à partager au travers des commentaires ci dessous (formation, création/reprise d'entreprise, CDI...).
mardi 19 mai 2009
Top Chrono!
Fin mai, validation des dossiers de volontariat par le "comité de validation".
Première semaine de juin, envoi des courriers notifiant la suppression de son poste laissant 1 mois d'effort de reclassement interne (ce n'est pas une lettre de licenciement).
Premiers licenciements début juillet pour ceux qui n'ont pas été reclassé en interne avec de 15 à 18 mois de reclassement externe (=> Nov 2010).
Les metiers les plus touchés sont :
Agent de production monteur (-56%)
Agent Qualité Montage (45%)
Conducteur d'installation: soudeur (-55%)
Coordinateur de montage (-58%)
Coordinateur de production: peinture (-44%)
Coordinateur de production (-53%)
Coordinateur de production: montage (-43%)
Coordinateur de production: soudeur (-55%)
Technicien d'atelier soudure/usinage (-50% environ)...
Les critères d'ordres sont:
Ancienneté (de 0 à 20 points)
Age (de 0 à 15 points)
Handicap (0 à 15 points)
Nombre de personnes à charge (de 0 à 20 points)
Critère de "qualité professionnelle" (de 0 à 45 points)
Les 133 postes préservés permettra au 600 de recevoir plus de 6000 euros chacun en novembre 2009; on est en attente du détail de ce calcul et de la clef de répartion auprès de la direction. Notre calcul par rapport à 50 millions donnerai 15 000 euros pour chacun (charges à défalquer ensuite) et il nous semble logique que suivant l'ancienneté cette somme varie.
Rappel: "Les premiers licenciements ne pourraient pas intervenir avant l'issue de la phase de reclassement interne et en respect des délais légaux". Cette phase de reclassement est d'un mois à partir de la reception du courrier notifiant que notre poste est supprimé (donc juillet 09).
* Conseil CFTC: remettez vos dossiers de volontariat au mieux de ce que vous pouvez ce jour auprès de BPI (demain soir BPI fait le pont!). Si vous avez un souci, contactez nous à caterpillar@cftc-metal38.fr
lundi 18 mai 2009
Plus que 600 volontaires à trouver!
Le volontariat est prolongé jusqu'à la fin de la semaine et ne représente qu'à peine 100 personnes ce soir. Le PSE idéal pour nous étant d'avoir 600 volontaires et aussi personne au pôle emploi... Nous allons essayer de répondre au travers de ce blog à tous ceux qui se posent des questions s'ils partent ou s'ils restent.
La CFTC demande à ce que la fenêtre de volontariat soit repoussée au vendredi 29 Mai... Réponse négative et sans appelle de la direction: le volontariat est limité au vendredi 22 Mai 2009.
Le bénéfice de ramener le PSE à -600 sera distribué en octobre (22% de l'enveloppe globale) à l'ensemble des 600 à l'issue de la renegociation du temps de travail.
vendredi 15 mai 2009
1ère étape: CE Extraordinnaire Lundi 18 Mai 15h00
L'ordre du jour est une consultation sur l'accord cadre qui limite à 600 suppressions de postes et tous les bénéfices du Protocole déjà signé sans l'inconvénient de la mise en place d'horaires tournant (altérnance des équipes soir et matin sous jacente à l'article 3).
La remise d'avis probablement défavorable est un préalable à la signature des syndicats qui validera cet engagement.
On avance enfin!
Information importante: Maître Janot, notre avocat du CE a qualifié d'intelligente la démarche des 3 syndicats, dont la proposition mets la direction de Caterpillar devant ses responsabilités.
Notre délégué syndical, Vincent Ingala était présent à cet entretien et pourra vous en dire plus (tèl. 0688654792).
jeudi 14 mai 2009
Assemblée Générale pour vous informer
UNE A.G. EST ORGANISEE DEVANT LA MAISON DU CE
=> Vendredi 15 Mai à 9:00
POUR VOUS INFORMER DES ENGAGEMENTS DE L'INTERSYNDICALE CFTC CFDT ET FO.
NOUS VOUS DEMANDONS DE VENIR NOMBREUX MERCI.
Le Trio de la Dernière Chance
Pour cela nous demandons un CE extraordinnaire au plus vite (3 jours francs donc lundi) afin de permettre après consultation du CE aux organisations syndicales de signer l'accord cadre.
Le protocole de fin de conflit qui a été refusé d'une courte majorité (50,25% de non) comprenait au travers de l'article 3 une possible remise en cause des horaires tournants des horaires qui changeaient radicalement l'organisation du travail. Bien que l'accord sur le temps de travail soit une négociation à part entière, pouvant intervenir par dénonciation dans toutes les entreprises, il convient de rassurer et verrouiller que les horaires tournants ne seront pas remises en cause.
L'accord signé des 3 syndicats CFDT, CFTC et FO engage:
De signer le dernier texte proposé le jeudi 7 mai permettant de réduire le nombre de licenciements de 733 à 600, sous réserve de la signature d’un accord sur l’organisation du temps de travail en octobre 2009.
De supprimer comme prévu les modalités de rotation entre les équipes 1 et 2 (fameuses horaires tournants),
D’assurer à l’ensemble des salariés appelés à quitter l’entreprise des garanties optimales,
D’organiser une consultation du personnel sur l’accord final de réorganisation du temps de travail à l’horizon d’octobre 2009.
mercredi 13 mai 2009
Fin de l'intersyndicale avec la CGT!
Nous ne sommes d'ailleurs pas d'accord sur l'analyse de la situation qui en est faite:
=> La situation est suffisament grave pour ne pas réagir.
=> L'opposition "bornée" depuis 4 mois n'amène pas à améliorer la situation et ne mérite pas le nom de "combat".
lundi 11 mai 2009
600 ou 733?
En seconde priorité, la CFTC demande aussi que les "19" soient traités dans le cadre du livre 3 du PSE.
jeudi 7 mai 2009
article de presse
A chaque crise, une culture d'entreprise résume à elle seule l'ambiance du moment avec des enjeux majeurs. C'est le cas de Caterpillar en 2009.
Caterpillar rompt tous les repères du moment ou plutôt d'hier.
Face à la crise, avec ce référendum et le refus du plan de licenciements, les salariés définissent de nouvelles règles du jeu qui méritent une attention particulière.
Leurs décisions attestent de l'importance de la cassure en matière de confiance.
Ils attendent une nouvelle confiance et tant qu'ils ne l'ont pas ils font bloc dans des conditions exemplaires.
Cette nouvelle confiance a deux visages principaux : la responsabilité et la respectabilité.
Pour gagner ces deux étapes de responsabilité et de respectabilité, il faut engager la bataille de la vérité.
La vérité opère un retour en force considérable. C'est la fin de la période où l'on peut faire dire n'importe quoi aux chiffres. Les citoyens sont en recherche de repères solides au moment où les repères traditionnels ont perdu leur crédibilité.
L'une des formules les plus communément utilisées est désormais celle qu'il " faut remettre d'aplomb ". Cette notion dépasse largement la simple notion d'ordre. Tout se présente comme si l'opinion souhaitait se débarrasser du clinquant ou du choc pour évoluer vers une attention de raison porteuse de vérité dans la durée.
Cette description des nouvelles tendances permet de mettre en relief des mots clefs structurant les nouveaux symboles qui doivent mobiliser les nouveaux efforts :
- lisibilité de l'avenir,
- sens des buts collectifs,
- méthode faite de constance,
- confiance à base de responsabilité et de respectabilité,
- expression de vérité.
Tant que ces qualités ne sont pas acquises, les salariés de Caterpillar font bloc dans des conditions exemplaires.
La crise économique transforme d'ordinaire chacun en Robinson Crusoë perdu, isolé dans un "sauve qui peut" qui prime.
C'est ce schéma que les salariés de Caterpillar refusent avec courage montrant toute la dignité qui doit entourer des décisions de cette gravité.
Synthèse du CE du 7 Mai
Prochain CE Lundi à 14 heures pour consultation des élus du livre 3 .
Le "protocole de fin de conflit" invalidé par le referendum
Sur 1.978 votants, 994 personnes (50,25%) ont voté contre le projet, 915 pour (46,26%), 69 bulletins (3,49%) étant considérés comme nuls ou blancs.
selon les syndicats, la direction va devoir revoir sa copie.
mardi 5 mai 2009
nouveau sondage
bon vote.
assemblée générale sur l'aménagement du travail avant référendum
But: travailler sur le projet d'accord d'aménagement du temps de travail, présenté aux syndicats le 29 avril par la direction du constructeur US d'engins de chantier. Sa mise en œuvre doit réduire à 600 le nombre de licenciements initialement prévu à 733.
Ce projet d'accord fera l'objet d'une consultation des salariés, qui aura lieu mercredi sur les deux sites de Caterpillar en Isère, à Grenoble et Echirolles. Les résultats de ce référendum seront connus mercredi soir ou jeudi matin et présentés à la direction lors d'une réunion en préfecture.
les négociations autour de la mise en œuvre du plan social feront l'objet d'une ultime réunion extraordinaire du comité d'entreprise le 11 mai en préfecture, à l'issue de laquelle les élus doivent donner un avis, seul à même de valider la procédure.
vendredi 1 mai 2009
jeudi 30 avril 2009
"la chenille" reprend les négociations
La réunion, qui se tiendra à la préfecture à la demande de la direction du constructeur américain d'engins de chantier, est l'une des deux premières rencontres ordonnées lundi par le juge des référés. Celui-ci avait été saisi par la direction en raison de l'arrêt des discussions depuis le 16 avril.
L'état d'esprit des élus du CE est "partagé", certains souhaitant rapidement boucler la négociation, d'autres étant déterminés "à ne rien lâcher", a dit un élu.
La rencontre portera sur la justification économique des licenciements, avant-dernier volet de négociation. L'ultime point, les aspects sociaux et les mesures d'accompagnement, feront l'objet d'une deuxième réunion la semaine prochaine.
Les élus du CE doivent se prononcer sur ces sujets. Son "avis" est nécessaire pour valider le plan social.
Selon l'intersyndical, les syndicats ont renoncé à poser comme préalable à la reprise des négociations la levée des sanctions prises par la direction à l'encontre de 22 salariés pour des actions menées pendant le conflit social commencé en janvier. Elle étudie "d'autres possibilités pour les défendre".
Au début de la semaine, le juge des référés avait débouté la direction de Caterpillar, qui demandait à la justice de valider son plan social. Il avait ordonné la reprise des négociations sous 15 jours.
La direction de Caterpillar avait choisi la voie légale, après le rejet par les salariés d'un plan de fin de conflit. Le document avait été signé le 19 avril à Paris entre la direction et des élus du CE. Ces derniers se sont par la suite rétractés.
Le plan ramenait notamment de 733 à 600 le nombre de licenciements en contrepartie de la conclusion d'un accord sur l'aménagement du temps de travail.
Un projet d'accord-cadre présenté par la direction aux délégués syndicaux a fait l'objet de discussions mercredi mais il n'a pas encore été validé par les salariés, a dit l'intersyndical.
ce référendum devrait ce dérouler samedi. a suivre...
vendredi 24 avril 2009
mercredi 22 avril 2009
le CE assigné en justice
La direction du groupe américain d'engins de chantier Caterpillar a décidé d'assigner en référé le comité d'entreprise (CE), rejetant également les propositions syndicales préalables à la tenue d'un référendum, et votées aujourd'hui en assemblée générale.
"Compte tenu de la nécessité d'assurer la pérennité du site et de protéger la grande majorité des emplois, (la direction) estime qu'il y a urgence de mettre en oeuvre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)", qui prévoit 733 suppressions de postes sur les deux sites isérois du groupe, précise Caterpillar France dans un communiqué.
"Dans ce contexte, la direction a donc décidé d'assigner en référé le comité d'entreprise (CE) pour faire reconnaître qu'elle a satisfait à toutes les obligations légales (...) et obtenir que le refus du CE de rendre un avis soit considéré comme un avis négatif", ajoute-t-elle.
De nouvelles anonces de nos dirigeants destinées aux investisseurs et à la presse
Le fabricant d'engins de chantier ne compte pas s'arrêter là. Dans un communiqué destiné aux investisseurs et à la presse, Caterpillar annonce :
« Nous ajustons notre force de travail en fonction de la production,
et dans cet environnement incertain, de nouvelles réductions d'effectifs pourront
être nécessaires. Des mesures supplémentaires seront probablement prises sous la forme de chômage partiel. »
Surprise : Caterpillar met clairement en cause le plan de relance de 789 millions de dollars d'Obama. Un plan qui fait pourtant la part belle aux infrastructures (routes, ports…) et au BTP, les débouchés du groupe :
« Le plan de relance était décevant car il était
beaucoup moins ambitieux que dans d'autres pays et n'a pas saisi l'occasion de rattraper le sous-investissement passé des Etats-Unis dans les infrastructures. Par exemple, la Chine, dont l'économie représente un tiers de celle des Etats-Unis, consacre trois fois plus de fonds aux infrastructures. »
Un proche d'Obama
Le PDG de Caterpillar connaît pourtant bien ce plan de relance. Il participe à sa mise en oeuvre comme membre du Conseil pour la relance de l'économie, une instance créée par Obama pour guider la politique économique de la Maison Blanche.
Et le 12 février, c'est depuis une usine de Caterpillar dans l'Illinois qu'Obama a présenté son plan. Il permettrait au groupe de « réembaucher une partie des gens qui ont été licenciés », avait assuré le Président.
Pas de chance : Owens avait immédiatement contredit Obama : « La
vérité, c'est que nous aurons probablement encore davantage de
licenciements avant de recommencer à embaucher », avait-il affirmé. (Voir la vidéo, en anglais)
« Je vais sauver le site »
En France, Caterpillar est devenu un des symboles de la crise depuis l'annonce de plans sociaux dans ses usines de Grenoble et Echirolles (Isère). Sous la pression, le groupe a revu début avril le nombre de licenciements prévus : 600 au lieu de 733.
Mais avec « des conditions difficiles à accepter » sur le temps de travail et le chômage partiel, avait expliqué sur Eco89 un délégué CGT. Mardi, lors d'une assemblée générale, les salariés ont rejeté le plan de sortie de crise proposé.
Nicolas Sarkozy avait promis de suivre le dossier de près, sans résultat pour l'instant. Il avait ainsi affirmé sur Europe 1 :
« Je vais sauver le site, je recevrai cette intersyndicale puisqu'ils
m'ont appelé au secours (…) et on ne les laissera pas tomber. »
Mais si même Obama n'y parvient pas aux Etats-Unis, Sarkozy pourra-t-il mettre un terme aux licenciements chez Caterpillar ?
Sondage
je vous invite tous a venir vous exprimer sur ce sondage les résultats seront connu dans une semaine.
mardi 21 avril 2009
Le CE rejette le plan de fin de conflit et premier trimestre de perte pour caterpillar
Le constructeur américain d'engins de chantier Caterpillar a revu mardi en baisse ses objectifs de résultat et de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année, après être tombé dans le rouge au premier trimestre, avec une perte nette de 112 millions de dollars.
Caterpillar avait annoncé en début d'année un plan de suppression de 20.000 emplois dans le monde pour faire face à une baisse attendue de 20% de son chiffre d'affaires, autour des 40 milliards de dollars. Il estime maintenant que celui-ci oscillera "à plus ou moins 10% autour de 35 milliards".
lundi 20 avril 2009
reprise du travail pour une partie du personnel avant le réfèrendum
"On reprend le travail à contrecoeur", a confié à l'AFP un ouvrier sous couvert de l'anonymat, avant de pénétrer dans l'usine. Les arrivées sur les deux sites isérois du groupe, à Grenoble et Echirolles, qui tournaient au ralenti depuis des semaines, se sont faites au compte-gouttes dès 07H00.
"Je suis soulagé que tout le monde reprenne le travail. Et je pense que tout le monde l'est", a déclaré de son côté à l'AFP Jean-Mathieu Chatain, le directeur de l'usine d'Echirolles, devant l'entrée du site.
Il a assuré que 1.000 ouvriers devaient reprendre le travail cette semaine, dont 400 dès lundi, sur les deux sites isérois, puis 1.000 la semaine suivante.
Signe de l'atmosphère de défiance qui subsiste au lendemain de la signature de l'accord, une centaine de salariés se sont réunis dès le petit matin devant le comité d'entreprise, en attendant que leur soit faxé de Paris l'accord conclu entre les syndicats et la direction de Caterpillar au ministère de l'Economie après neuf heures de discussions et deux mois de conflit.
Celui-ci dot être soumis à un référendum des salariés.
Cet accord prévoit que la direction s'engage à assurer la pérennité des sites de Grenoble et Echirolles. Il confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de 733 à 600.
résumé de la réunion au ministère
Les syndicats et la direction de Caterpillar réunis au ministère de l'Economie, à Paris, ont conclu dimanche un accord de fin de conflit qui sera soumis par référendum aux salariés, après neuf heures de discussions et deux mois de conflit, ont-ils annoncé à la presse.
Monde - France 6:34
Les syndicats et la direction de Caterpillar réunis au ministère de l'Economie, à Paris, ont conclu dimanche un accord de fin de conflit qui sera soumis par référendum aux salariés, après neuf heures de discussions et deux mois de conflit, ont-ils annoncé à la presse.
Cet accord prévoit :
- que la direction du constructeur américain d'engins de chantiers s'engage à assurer la pérennité de son site dans l'Isère (Grenoble et Echirolles) et à y réaliser des investissements.
- Il confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de 733, initialement prévus, à 600. Des discussions sur l'aménagement du temps de travail doivent également être conclues avant le 31 octobre 2009.
- La direction s'engage à essayer de diminuer encore le nombre de licenciements, notamment grâce à des formations offertes aux salariés volontaires, avec l'aide de la région Rhône Alpes.
- Des procédures disciplinaires engagées contre huit salariés sont annulées et les discussions sur l'application du PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi), qui devaient s'achever en début de semaine, sont prolongées au 30 avril.
- Le nombre de licenciements sera également réduit grâce à des départs volontaires et à des mesures d'accompagnement pour les seniors.
Le protocole sera soumis dans la semaine à tous les salariés par un référendum à bulletins secrets.
Le président de Caterpillar France, Nicolas Polutnik, a souligné que la "contrepartie à la réduction du nombre de suppressions de postes de 733 à 600 était un accord sur l'aménagement du temps du travail", tandis que Nicolas Benoît (CGT) a insisté sur le fait que la conclusion de cet accord était repoussée au 31 octobre 2009, soit bien plus tard que ce que souhaitait initialement la direction.
M. Benoît a salué des "avancées même si elles sont insuffisantes: la direction a fait un effort, ce qui montre que la lutte a payé". Il a appelé les salariés à se porter volontaires pour des formations, durant lesquelles leur contrat de travail sera maintenu.
Pour sa part M. Polutnik s'est félicité de discussions se déroulant "dans un climat apaisé et serein".
"Face à la crise la plus sévère de notre histoire, nous devons survivre mais aussi être prêts pour la reprise", a-t-il souligné. "Cela fait 48 ans que Caterpillar est présent dans la région de Grenoble et elle y restera un acteur économique important", a-t-il ajouté.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a souligné dans un communiqué que "cette réunion a permis de rétablir les conditions du dialogue social" et a souhaité que celui-ci "se poursuive de manière constructive dans un climat de confiance restauré".
Syndicats et direction ont discuté de 14H30 à 23H30 en présence du directeur adjoint du cabinet de Christine Lagarde, Philippe Gustin.
Depuis l'annonce, le 17 février, de ces suppressions de postes, les salariés avaient multiplié les actions: des manifestations et blocages des sites, jusqu'à la séquestration pendant 24 heures fin mars de quatre cadres de l'entreprise, dont M. Polutnik. Nicolas Sarkozy s'était alors engagé à "sauver le site".
L'affaire a aussi pris un tour judiciaire, puisque le TGI de Grenoble a ordonné vendredi à 19 salariés de Caterpillar, assignés pour occupation illicite et entrave à la liberté de travailler, de laisser libre accès aux usines de Grenoble et Echirolles sous peine de payer 200 euros chacun par jour.
dimanche 19 avril 2009
samedi 18 avril 2009
Caterpillar gonfle les voiles du mépris et du dégout
Le tribunal, saisi en référé, a exigé qu'ils laissent libre accès à l'usine de Grenoble, où des salariés n'avaient pas pu aller travailler en début de semaine, et qu'ils quittent l'usine d'Echirolles, où certains salariés avaient déjà passé deux nuits sous des tentes et s'apprêtaient à en passer une troisième vendredi soir.
Ils prévoient de rester le week-end sur place, alors que la reprise du travail est prévue lundi pour 2.000 salariés en chômage partiel.
Les salariés crient à l'injustice
Massés devant le TGI, les salariés qui n'avaient pu rejoindre la salle d'audience ont accueilli la décision avec colère, criant à l'injustice et appelant à l'intervention d'un médiateur national pour que «le problème se règle rapidement». «Bravo l'indépendance de la justice !» ont-ils ironisé à l'annonce du délibéré.
«Il n'a pas été décidé de recourir à la force publique. Il vous a été demandé de procéder volontairement à l'évacuation», a tenté de rassurer l'avocat des salariés, Me Pierre Janot, à la sortie du tribunal. «On nous demande d'accepter gentiment ce que nous dit la direction, de baisser la tête et de dire merci patron», s'est exclamé Pierre Picaretta, délégué CGT.
La CGT : «Rien n'est réglé dans le conflit »
«On est prêts dès ce soir à rencontrer la direction autour d'une table avec un médiateur et à débuter de véritables négociations», a ajouté un délégué CGT. La fin des négociations dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi était prévue ce vendredi soir. «Rien n'est réglé dans le conflit. La direction peut considérer que c'est fini, mais on va continuer à rebondir», a poursuivi le délégué CGT.
L'appel au calme de la direction
«Cette décision de justice devrait permettre de ramener la sérénité sur les sites de Caterpillar France», a pour sa part fait savoir la direction dans un communiqué. «Lundi matin, 20 avril, plus de 2.000 salariés reprendront le travail après une période de chômage partiel (...) Nous renouvelons notre appel au calme, de façon à ce que les négociations se déroulent dans les meilleures conditions dans l'intérêt de tous», a-t-elle conclu.
Le 17 février, la direction de Caterpillar France, filiale du groupe américain de construction d'engins de chantier, avait déposé un plan de réorganisation prévoyant la suppression de 733 des 2.800 emplois sur les sites d'Echirolles et de Grenoble, arguant d'une baisse des commandes sur fond de crise économique mondiale.
vendredi 17 avril 2009
jeudi 16 avril 2009
Astreintes de 1000 euros contre 9 salariés
la honte chez Caterpillar
Des astreintes de 1.000 euros par infraction constatée ont été demandées jeudi par la direction de Caterpillar à l'encontre de neuf salariés, assignés devant le tribunal de grande instance (TGI) de Grenoble pour "entrave à la liberté de travailler".
"Hier (mercredi), un certain nombre de cadres se sont rendus sur le site grenoblois pour prendre leur fonction, mais ils en ont été empêchés", a expliqué dans son plaidoyer l'avocat de la direction du constructeur américain d'engins de chantiers Bernard Gallizia.
Afin que la "libération des locaux ne soit pas un voeu pieux", l'avocat a demandé qu'une astreinte de 1.000 euros par infraction constatée soit prononcée à l'encontre des neuf salariés. "Vous savez très bien que si ces personnes ont des astreintes, cela veut dire qu'on leur reproche des +fautes lourdes+, or il s'agit du seul cas avéré de licenciement en cas de fait de grève", a rétorqué l'avocat des salariés Pierre Janot.
"Je comprends le désespoir des salariés, mais il doit s'exercer dans le cadre du droit de grève. Il y a des limites et des règles à ne pas franchir", a poursuivi Me Gallizia. Pour sa part, Me Janot a demandé que la procédure engagée par la direction soit déboutée, réfutant les faits reprochés à ses clients. "Il n'y a pas eu impossibilité pour des salariés de rentrer sur le site. Il leur a été dit (...) +si vous rentrez, vous ne pourrez pas en sortir+", a-t-il expliqué.
le camping 4 étoiles caterpillar ouvre ses portes
Des salariés ont campé devant le site d'Echirolles, cette nuit. Neuf employés sont convoqués ce jeudi par la justice pour «entrave à la liberté de travailler».
Des policiers se sont déployés jeudi matin devant le site du constructeur américain d’engins de chantiers Caterpillar à Echirolles, près de Grenoble, devant lequel des salariés ont passé la nuit dans des tentes. Il s’agit d’une quinzaine de membres de la section d’intervention de la police de Grenoble, casqués et porteurs de matraque, déployés depuis 7 heures «afin de faciliter l’entrée de l’usine». Un feu a été allumé par la trentaine de salariés présents.
A 10 heures, une manifestation interprofessionnelle devait se tenir devant la préfecture de l’Isère en solidarité avec les entreprises du département touchées par des licenciements.
Neuf salariés, dont deux élus du comité d’entreprise, sont par ailleurs assignés jeudi à 14 heures devant le tribunal de grande instance (TGI) de Grenoble pour «entrave à la liberté de travailler». «Les accès aux entreprises ont été à plusieurs reprises entravés. Il s’agit de faire respecter le droit des salariés à aller travailler», a expliqué la direction, après avoir déposé mercredi un référé devant le TGI de Grenoble.
L’intersyndicale, dans un communiqué, a déploré pour sa part cette décision qui «relève d’une politique patronale d’un autre âge», soulignant «l’attitude arrogante» de la direction du groupe.
Mardi dernier, la direction avait accepté de réduire le nombre de suppressions d’emplois de 733 postes à 600 et d’augmenter l’enveloppe globale du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE, plan social) de 48,5 millions d’euros à 50 millions d’euros, «sous conditions». Ces conditions portaient notamment sur l’organisation et l’aménagement du temps de travail.
Des salariés de Caterpillar empêchent leurs représentants d'aller négocier
Des salariés du constructeur américain d'engins de chantiers Caterpillar ont empêché jeudi matin à Grenoble les négociateurs de se rendre à une réunion sur le plan de licenciements.
Une centaine de salariés a empêché les représentants du comité d'entreprise d'entrer à la Direction départementale du travail (DDT), qui devaient y négocier les termes du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), dont les salariés des sites isérois font l'objet.
Les protestataires, qui criaient "rentrez chez vous", contestent notamment le montant des indemnités proposées.
La semaine dernière, la direction avait accepté de réduire le nombre de suppressions d'emplois de 733 postes à 600 et d'augmenter l'enveloppe globale du PSE de 48,5 millions d'euros à 50 millions d'euros, "sous conditions".
Ces conditions portent notamment sur l'organisation et l'aménagement du temps de travail.
samedi 11 avril 2009
des garanties sur la pérénité des sites Cat France
Caterpillar promet à Lagarde de ne pas fermer d'usines
La ministre de l'Économie a téléphoné, lundi soir, au président monde du groupe Caterpillar, James Owen, pour évoquer la situation des implantations françaises. Ce dernier s'est engagé auprès d'elle à ne pas fermer d'usines en France, «pendant au moins trente ans», malgré les récentes baisses de chiffre d'affaires. Christine Lagarde connaît bien James Owen, installé dans l'Illinois, depuis l'époque où elle dirigeait un cabinet d'avocats à Chicago.
jeudi 9 avril 2009
mercredi 8 avril 2009
information sur les négociations
plusieurs actions se sont dérouler tout au long de la journée sur la région, notamment a Voreppe et devant la DDTE la ou les négociations se sont dérouler.
mardi midi tout le personnel de CAT a était invité a rentrer a la maison sous ordre de la direction les portails de l'usine ont étaient enchainés et cadenacés réouverture non défini...
l' aprés midi après moult discussions avec les syndicats la direction campant sur ses positions les Caters ont du durcir le ton (jet d'œufs sur la DDTE, face a face avec les CRS etc...)
après plusieurs coup de téléphone au USA et a leur comptables, la direction a fait les propositions suivantes:
- 600 suppressions d'emplois au lieu de 733.
- enveloppe de 50 millions d'euros contre 48,5 millions
pour les suppressions d'emplois c'est un beau pas qui vient d'être accomplis, pour l'enveloppe sa reste INSUFFISANT ! ! ! sachant que 60% du personnel a entre 1 ans et 8 ans d'ancienneté !
une assemblée générale devrait avoir lieu d'ici quelques jours a suivre...
jeudi 2 avril 2009
mercredi 1 avril 2009
Chris Schena, Vice-président de Caterpillar en charge des sites de production du groupe en Europe, Afrique et Moyen-Orient
Prise de position de Caterpillar
En réponse à des requêtes de la part des médias en relation avec la détention de certains employés Caterpillar à l'usine Caterpillar de Grenoble, France.
" Caterpillar espère que cette situation pourra être rapidement résolue ", a fait savoir Chris Schena, Vice-président de Caterpillar en charge des sites de production du groupe en Europe, Afrique et Moyen-Orient. "Nous sommes informés que nos directeurs en charge des opérations de Grenoble
sont en communication avec le Comité d'Entreprise. Notre priorité absolue est de trouver une solution garantissant la pérennité de nos sites grenoblois. Les évènements qui ont lieu aujourd'hui à Grenoble, et qui sont le fait d'une minorité, n'ont en aucune façon contribué à la résolution de la situation."
"Nous restons péoccupés par la sécurité de nos employés et de la communauté grenobloise. Nous sommes soulagés qu'aucun de nos employés n'ait jusque-là été sérieusement blessé dans le cadre des évènements de ce jour. Nous sommes résolus à continuer à fournir du travail à un maximum
d'employés", a poursuivi Chris Schena.
"La procédure de négociation entre Caterpillar et les représentations syndicales est entamée. Le but de ces négociations est d'aboutir à une solution qui permette d'assurer la pérennité de Caterpillar France, aussi bien par rapport au contexte économique actuel que pour l'avenir. La meilleure manière d'aborder et de résoudre ces questions est de poursuivre les négociations dans un contexte réfléchi et respectueux. Dans ce cadre, nous continuerons à travailler avec le Comité d'Entreprise afin de trouver une solution qui soit équitable pour tous nos employés et qui permette à Caterpillar France de rester un pilier du tissu industriel Grenoblois. C'est ainsi que nous garantirons notre pérennité", a rajouté Chris Schena.