LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC Caterpillar
jeudi 30 avril 2009
"la chenille" reprend les négociations
La réunion, qui se tiendra à la préfecture à la demande de la direction du constructeur américain d'engins de chantier, est l'une des deux premières rencontres ordonnées lundi par le juge des référés. Celui-ci avait été saisi par la direction en raison de l'arrêt des discussions depuis le 16 avril.
L'état d'esprit des élus du CE est "partagé", certains souhaitant rapidement boucler la négociation, d'autres étant déterminés "à ne rien lâcher", a dit un élu.
La rencontre portera sur la justification économique des licenciements, avant-dernier volet de négociation. L'ultime point, les aspects sociaux et les mesures d'accompagnement, feront l'objet d'une deuxième réunion la semaine prochaine.
Les élus du CE doivent se prononcer sur ces sujets. Son "avis" est nécessaire pour valider le plan social.
Selon l'intersyndical, les syndicats ont renoncé à poser comme préalable à la reprise des négociations la levée des sanctions prises par la direction à l'encontre de 22 salariés pour des actions menées pendant le conflit social commencé en janvier. Elle étudie "d'autres possibilités pour les défendre".
Au début de la semaine, le juge des référés avait débouté la direction de Caterpillar, qui demandait à la justice de valider son plan social. Il avait ordonné la reprise des négociations sous 15 jours.
La direction de Caterpillar avait choisi la voie légale, après le rejet par les salariés d'un plan de fin de conflit. Le document avait été signé le 19 avril à Paris entre la direction et des élus du CE. Ces derniers se sont par la suite rétractés.
Le plan ramenait notamment de 733 à 600 le nombre de licenciements en contrepartie de la conclusion d'un accord sur l'aménagement du temps de travail.
Un projet d'accord-cadre présenté par la direction aux délégués syndicaux a fait l'objet de discussions mercredi mais il n'a pas encore été validé par les salariés, a dit l'intersyndical.
ce référendum devrait ce dérouler samedi. a suivre...
vendredi 24 avril 2009
mercredi 22 avril 2009
le CE assigné en justice
La direction du groupe américain d'engins de chantier Caterpillar a décidé d'assigner en référé le comité d'entreprise (CE), rejetant également les propositions syndicales préalables à la tenue d'un référendum, et votées aujourd'hui en assemblée générale.
"Compte tenu de la nécessité d'assurer la pérennité du site et de protéger la grande majorité des emplois, (la direction) estime qu'il y a urgence de mettre en oeuvre le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE)", qui prévoit 733 suppressions de postes sur les deux sites isérois du groupe, précise Caterpillar France dans un communiqué.
"Dans ce contexte, la direction a donc décidé d'assigner en référé le comité d'entreprise (CE) pour faire reconnaître qu'elle a satisfait à toutes les obligations légales (...) et obtenir que le refus du CE de rendre un avis soit considéré comme un avis négatif", ajoute-t-elle.
De nouvelles anonces de nos dirigeants destinées aux investisseurs et à la presse
Le fabricant d'engins de chantier ne compte pas s'arrêter là. Dans un communiqué destiné aux investisseurs et à la presse, Caterpillar annonce :
« Nous ajustons notre force de travail en fonction de la production,
et dans cet environnement incertain, de nouvelles réductions d'effectifs pourront
être nécessaires. Des mesures supplémentaires seront probablement prises sous la forme de chômage partiel. »
Surprise : Caterpillar met clairement en cause le plan de relance de 789 millions de dollars d'Obama. Un plan qui fait pourtant la part belle aux infrastructures (routes, ports…) et au BTP, les débouchés du groupe :
« Le plan de relance était décevant car il était
beaucoup moins ambitieux que dans d'autres pays et n'a pas saisi l'occasion de rattraper le sous-investissement passé des Etats-Unis dans les infrastructures. Par exemple, la Chine, dont l'économie représente un tiers de celle des Etats-Unis, consacre trois fois plus de fonds aux infrastructures. »
Un proche d'Obama
Le PDG de Caterpillar connaît pourtant bien ce plan de relance. Il participe à sa mise en oeuvre comme membre du Conseil pour la relance de l'économie, une instance créée par Obama pour guider la politique économique de la Maison Blanche.
Et le 12 février, c'est depuis une usine de Caterpillar dans l'Illinois qu'Obama a présenté son plan. Il permettrait au groupe de « réembaucher une partie des gens qui ont été licenciés », avait assuré le Président.
Pas de chance : Owens avait immédiatement contredit Obama : « La
vérité, c'est que nous aurons probablement encore davantage de
licenciements avant de recommencer à embaucher », avait-il affirmé. (Voir la vidéo, en anglais)
« Je vais sauver le site »
En France, Caterpillar est devenu un des symboles de la crise depuis l'annonce de plans sociaux dans ses usines de Grenoble et Echirolles (Isère). Sous la pression, le groupe a revu début avril le nombre de licenciements prévus : 600 au lieu de 733.
Mais avec « des conditions difficiles à accepter » sur le temps de travail et le chômage partiel, avait expliqué sur Eco89 un délégué CGT. Mardi, lors d'une assemblée générale, les salariés ont rejeté le plan de sortie de crise proposé.
Nicolas Sarkozy avait promis de suivre le dossier de près, sans résultat pour l'instant. Il avait ainsi affirmé sur Europe 1 :
« Je vais sauver le site, je recevrai cette intersyndicale puisqu'ils
m'ont appelé au secours (…) et on ne les laissera pas tomber. »
Mais si même Obama n'y parvient pas aux Etats-Unis, Sarkozy pourra-t-il mettre un terme aux licenciements chez Caterpillar ?
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mardi 21 avril 2009
Le CE rejette le plan de fin de conflit et premier trimestre de perte pour caterpillar
Le constructeur américain d'engins de chantier Caterpillar a revu mardi en baisse ses objectifs de résultat et de chiffre d'affaires pour l'ensemble de l'année, après être tombé dans le rouge au premier trimestre, avec une perte nette de 112 millions de dollars.
Caterpillar avait annoncé en début d'année un plan de suppression de 20.000 emplois dans le monde pour faire face à une baisse attendue de 20% de son chiffre d'affaires, autour des 40 milliards de dollars. Il estime maintenant que celui-ci oscillera "à plus ou moins 10% autour de 35 milliards".
lundi 20 avril 2009
reprise du travail pour une partie du personnel avant le réfèrendum
"On reprend le travail à contrecoeur", a confié à l'AFP un ouvrier sous couvert de l'anonymat, avant de pénétrer dans l'usine. Les arrivées sur les deux sites isérois du groupe, à Grenoble et Echirolles, qui tournaient au ralenti depuis des semaines, se sont faites au compte-gouttes dès 07H00.
"Je suis soulagé que tout le monde reprenne le travail. Et je pense que tout le monde l'est", a déclaré de son côté à l'AFP Jean-Mathieu Chatain, le directeur de l'usine d'Echirolles, devant l'entrée du site.
Il a assuré que 1.000 ouvriers devaient reprendre le travail cette semaine, dont 400 dès lundi, sur les deux sites isérois, puis 1.000 la semaine suivante.
Signe de l'atmosphère de défiance qui subsiste au lendemain de la signature de l'accord, une centaine de salariés se sont réunis dès le petit matin devant le comité d'entreprise, en attendant que leur soit faxé de Paris l'accord conclu entre les syndicats et la direction de Caterpillar au ministère de l'Economie après neuf heures de discussions et deux mois de conflit.
Celui-ci dot être soumis à un référendum des salariés.
Cet accord prévoit que la direction s'engage à assurer la pérennité des sites de Grenoble et Echirolles. Il confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de 733 à 600.
résumé de la réunion au ministère
Les syndicats et la direction de Caterpillar réunis au ministère de l'Economie, à Paris, ont conclu dimanche un accord de fin de conflit qui sera soumis par référendum aux salariés, après neuf heures de discussions et deux mois de conflit, ont-ils annoncé à la presse.
Monde - France 6:34
Les syndicats et la direction de Caterpillar réunis au ministère de l'Economie, à Paris, ont conclu dimanche un accord de fin de conflit qui sera soumis par référendum aux salariés, après neuf heures de discussions et deux mois de conflit, ont-ils annoncé à la presse.
Cet accord prévoit :
- que la direction du constructeur américain d'engins de chantiers s'engage à assurer la pérennité de son site dans l'Isère (Grenoble et Echirolles) et à y réaliser des investissements.
- Il confirme que le nombre de suppressions de postes est ramené de 733, initialement prévus, à 600. Des discussions sur l'aménagement du temps de travail doivent également être conclues avant le 31 octobre 2009.
- La direction s'engage à essayer de diminuer encore le nombre de licenciements, notamment grâce à des formations offertes aux salariés volontaires, avec l'aide de la région Rhône Alpes.
- Des procédures disciplinaires engagées contre huit salariés sont annulées et les discussions sur l'application du PSE (Plan de sauvegarde de l'emploi), qui devaient s'achever en début de semaine, sont prolongées au 30 avril.
- Le nombre de licenciements sera également réduit grâce à des départs volontaires et à des mesures d'accompagnement pour les seniors.
Le protocole sera soumis dans la semaine à tous les salariés par un référendum à bulletins secrets.
Le président de Caterpillar France, Nicolas Polutnik, a souligné que la "contrepartie à la réduction du nombre de suppressions de postes de 733 à 600 était un accord sur l'aménagement du temps du travail", tandis que Nicolas Benoît (CGT) a insisté sur le fait que la conclusion de cet accord était repoussée au 31 octobre 2009, soit bien plus tard que ce que souhaitait initialement la direction.
M. Benoît a salué des "avancées même si elles sont insuffisantes: la direction a fait un effort, ce qui montre que la lutte a payé". Il a appelé les salariés à se porter volontaires pour des formations, durant lesquelles leur contrat de travail sera maintenu.
Pour sa part M. Polutnik s'est félicité de discussions se déroulant "dans un climat apaisé et serein".
"Face à la crise la plus sévère de notre histoire, nous devons survivre mais aussi être prêts pour la reprise", a-t-il souligné. "Cela fait 48 ans que Caterpillar est présent dans la région de Grenoble et elle y restera un acteur économique important", a-t-il ajouté.
La ministre de l'Economie Christine Lagarde a souligné dans un communiqué que "cette réunion a permis de rétablir les conditions du dialogue social" et a souhaité que celui-ci "se poursuive de manière constructive dans un climat de confiance restauré".
Syndicats et direction ont discuté de 14H30 à 23H30 en présence du directeur adjoint du cabinet de Christine Lagarde, Philippe Gustin.
Depuis l'annonce, le 17 février, de ces suppressions de postes, les salariés avaient multiplié les actions: des manifestations et blocages des sites, jusqu'à la séquestration pendant 24 heures fin mars de quatre cadres de l'entreprise, dont M. Polutnik. Nicolas Sarkozy s'était alors engagé à "sauver le site".
L'affaire a aussi pris un tour judiciaire, puisque le TGI de Grenoble a ordonné vendredi à 19 salariés de Caterpillar, assignés pour occupation illicite et entrave à la liberté de travailler, de laisser libre accès aux usines de Grenoble et Echirolles sous peine de payer 200 euros chacun par jour.
dimanche 19 avril 2009
samedi 18 avril 2009
Caterpillar gonfle les voiles du mépris et du dégout
Le tribunal, saisi en référé, a exigé qu'ils laissent libre accès à l'usine de Grenoble, où des salariés n'avaient pas pu aller travailler en début de semaine, et qu'ils quittent l'usine d'Echirolles, où certains salariés avaient déjà passé deux nuits sous des tentes et s'apprêtaient à en passer une troisième vendredi soir.
Ils prévoient de rester le week-end sur place, alors que la reprise du travail est prévue lundi pour 2.000 salariés en chômage partiel.
Les salariés crient à l'injustice
Massés devant le TGI, les salariés qui n'avaient pu rejoindre la salle d'audience ont accueilli la décision avec colère, criant à l'injustice et appelant à l'intervention d'un médiateur national pour que «le problème se règle rapidement». «Bravo l'indépendance de la justice !» ont-ils ironisé à l'annonce du délibéré.
«Il n'a pas été décidé de recourir à la force publique. Il vous a été demandé de procéder volontairement à l'évacuation», a tenté de rassurer l'avocat des salariés, Me Pierre Janot, à la sortie du tribunal. «On nous demande d'accepter gentiment ce que nous dit la direction, de baisser la tête et de dire merci patron», s'est exclamé Pierre Picaretta, délégué CGT.
La CGT : «Rien n'est réglé dans le conflit »
«On est prêts dès ce soir à rencontrer la direction autour d'une table avec un médiateur et à débuter de véritables négociations», a ajouté un délégué CGT. La fin des négociations dans le cadre du plan de sauvegarde de l'emploi était prévue ce vendredi soir. «Rien n'est réglé dans le conflit. La direction peut considérer que c'est fini, mais on va continuer à rebondir», a poursuivi le délégué CGT.
L'appel au calme de la direction
«Cette décision de justice devrait permettre de ramener la sérénité sur les sites de Caterpillar France», a pour sa part fait savoir la direction dans un communiqué. «Lundi matin, 20 avril, plus de 2.000 salariés reprendront le travail après une période de chômage partiel (...) Nous renouvelons notre appel au calme, de façon à ce que les négociations se déroulent dans les meilleures conditions dans l'intérêt de tous», a-t-elle conclu.
Le 17 février, la direction de Caterpillar France, filiale du groupe américain de construction d'engins de chantier, avait déposé un plan de réorganisation prévoyant la suppression de 733 des 2.800 emplois sur les sites d'Echirolles et de Grenoble, arguant d'une baisse des commandes sur fond de crise économique mondiale.
vendredi 17 avril 2009
jeudi 16 avril 2009
Astreintes de 1000 euros contre 9 salariés
la honte chez Caterpillar
Des astreintes de 1.000 euros par infraction constatée ont été demandées jeudi par la direction de Caterpillar à l'encontre de neuf salariés, assignés devant le tribunal de grande instance (TGI) de Grenoble pour "entrave à la liberté de travailler".
"Hier (mercredi), un certain nombre de cadres se sont rendus sur le site grenoblois pour prendre leur fonction, mais ils en ont été empêchés", a expliqué dans son plaidoyer l'avocat de la direction du constructeur américain d'engins de chantiers Bernard Gallizia.
Afin que la "libération des locaux ne soit pas un voeu pieux", l'avocat a demandé qu'une astreinte de 1.000 euros par infraction constatée soit prononcée à l'encontre des neuf salariés. "Vous savez très bien que si ces personnes ont des astreintes, cela veut dire qu'on leur reproche des +fautes lourdes+, or il s'agit du seul cas avéré de licenciement en cas de fait de grève", a rétorqué l'avocat des salariés Pierre Janot.
"Je comprends le désespoir des salariés, mais il doit s'exercer dans le cadre du droit de grève. Il y a des limites et des règles à ne pas franchir", a poursuivi Me Gallizia. Pour sa part, Me Janot a demandé que la procédure engagée par la direction soit déboutée, réfutant les faits reprochés à ses clients. "Il n'y a pas eu impossibilité pour des salariés de rentrer sur le site. Il leur a été dit (...) +si vous rentrez, vous ne pourrez pas en sortir+", a-t-il expliqué.
le camping 4 étoiles caterpillar ouvre ses portes
Des salariés ont campé devant le site d'Echirolles, cette nuit. Neuf employés sont convoqués ce jeudi par la justice pour «entrave à la liberté de travailler».
Des policiers se sont déployés jeudi matin devant le site du constructeur américain d’engins de chantiers Caterpillar à Echirolles, près de Grenoble, devant lequel des salariés ont passé la nuit dans des tentes. Il s’agit d’une quinzaine de membres de la section d’intervention de la police de Grenoble, casqués et porteurs de matraque, déployés depuis 7 heures «afin de faciliter l’entrée de l’usine». Un feu a été allumé par la trentaine de salariés présents.
A 10 heures, une manifestation interprofessionnelle devait se tenir devant la préfecture de l’Isère en solidarité avec les entreprises du département touchées par des licenciements.
Neuf salariés, dont deux élus du comité d’entreprise, sont par ailleurs assignés jeudi à 14 heures devant le tribunal de grande instance (TGI) de Grenoble pour «entrave à la liberté de travailler». «Les accès aux entreprises ont été à plusieurs reprises entravés. Il s’agit de faire respecter le droit des salariés à aller travailler», a expliqué la direction, après avoir déposé mercredi un référé devant le TGI de Grenoble.
L’intersyndicale, dans un communiqué, a déploré pour sa part cette décision qui «relève d’une politique patronale d’un autre âge», soulignant «l’attitude arrogante» de la direction du groupe.
Mardi dernier, la direction avait accepté de réduire le nombre de suppressions d’emplois de 733 postes à 600 et d’augmenter l’enveloppe globale du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE, plan social) de 48,5 millions d’euros à 50 millions d’euros, «sous conditions». Ces conditions portaient notamment sur l’organisation et l’aménagement du temps de travail.
Des salariés de Caterpillar empêchent leurs représentants d'aller négocier
Des salariés du constructeur américain d'engins de chantiers Caterpillar ont empêché jeudi matin à Grenoble les négociateurs de se rendre à une réunion sur le plan de licenciements.
Une centaine de salariés a empêché les représentants du comité d'entreprise d'entrer à la Direction départementale du travail (DDT), qui devaient y négocier les termes du plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), dont les salariés des sites isérois font l'objet.
Les protestataires, qui criaient "rentrez chez vous", contestent notamment le montant des indemnités proposées.
La semaine dernière, la direction avait accepté de réduire le nombre de suppressions d'emplois de 733 postes à 600 et d'augmenter l'enveloppe globale du PSE de 48,5 millions d'euros à 50 millions d'euros, "sous conditions".
Ces conditions portent notamment sur l'organisation et l'aménagement du temps de travail.
samedi 11 avril 2009
des garanties sur la pérénité des sites Cat France
Caterpillar promet à Lagarde de ne pas fermer d'usines
La ministre de l'Économie a téléphoné, lundi soir, au président monde du groupe Caterpillar, James Owen, pour évoquer la situation des implantations françaises. Ce dernier s'est engagé auprès d'elle à ne pas fermer d'usines en France, «pendant au moins trente ans», malgré les récentes baisses de chiffre d'affaires. Christine Lagarde connaît bien James Owen, installé dans l'Illinois, depuis l'époque où elle dirigeait un cabinet d'avocats à Chicago.
jeudi 9 avril 2009
mercredi 8 avril 2009
information sur les négociations
plusieurs actions se sont dérouler tout au long de la journée sur la région, notamment a Voreppe et devant la DDTE la ou les négociations se sont dérouler.
mardi midi tout le personnel de CAT a était invité a rentrer a la maison sous ordre de la direction les portails de l'usine ont étaient enchainés et cadenacés réouverture non défini...
l' aprés midi après moult discussions avec les syndicats la direction campant sur ses positions les Caters ont du durcir le ton (jet d'œufs sur la DDTE, face a face avec les CRS etc...)
après plusieurs coup de téléphone au USA et a leur comptables, la direction a fait les propositions suivantes:
- 600 suppressions d'emplois au lieu de 733.
- enveloppe de 50 millions d'euros contre 48,5 millions
pour les suppressions d'emplois c'est un beau pas qui vient d'être accomplis, pour l'enveloppe sa reste INSUFFISANT ! ! ! sachant que 60% du personnel a entre 1 ans et 8 ans d'ancienneté !
une assemblée générale devrait avoir lieu d'ici quelques jours a suivre...
jeudi 2 avril 2009
mercredi 1 avril 2009
Chris Schena, Vice-président de Caterpillar en charge des sites de production du groupe en Europe, Afrique et Moyen-Orient
Prise de position de Caterpillar
En réponse à des requêtes de la part des médias en relation avec la détention de certains employés Caterpillar à l'usine Caterpillar de Grenoble, France.
" Caterpillar espère que cette situation pourra être rapidement résolue ", a fait savoir Chris Schena, Vice-président de Caterpillar en charge des sites de production du groupe en Europe, Afrique et Moyen-Orient. "Nous sommes informés que nos directeurs en charge des opérations de Grenoble
sont en communication avec le Comité d'Entreprise. Notre priorité absolue est de trouver une solution garantissant la pérennité de nos sites grenoblois. Les évènements qui ont lieu aujourd'hui à Grenoble, et qui sont le fait d'une minorité, n'ont en aucune façon contribué à la résolution de la situation."
"Nous restons péoccupés par la sécurité de nos employés et de la communauté grenobloise. Nous sommes soulagés qu'aucun de nos employés n'ait jusque-là été sérieusement blessé dans le cadre des évènements de ce jour. Nous sommes résolus à continuer à fournir du travail à un maximum
d'employés", a poursuivi Chris Schena.
"La procédure de négociation entre Caterpillar et les représentations syndicales est entamée. Le but de ces négociations est d'aboutir à une solution qui permette d'assurer la pérennité de Caterpillar France, aussi bien par rapport au contexte économique actuel que pour l'avenir. La meilleure manière d'aborder et de résoudre ces questions est de poursuivre les négociations dans un contexte réfléchi et respectueux. Dans ce cadre, nous continuerons à travailler avec le Comité d'Entreprise afin de trouver une solution qui soit équitable pour tous nos employés et qui permette à Caterpillar France de rester un pilier du tissu industriel Grenoblois. C'est ainsi que nous garantirons notre pérennité", a rajouté Chris Schena.
super sarko au secours des caterpilliens
Caterpillar: "je vais sauver le site", annonce Sarkozy
PARIS (AFP) - 01/04/2009 07h29
Le président Nicolas Sarkozy a dit mercredi qu'il allait "sauver le site" de Caterpillar (engins de chantier) en France et recevrait l'intersyndicale de la société en difficulté.
"Caterpillar, c'est une entreprise qui fabrique des engins de terrassement et qui travaille notamment pour les Etats-Unis, la chute de la demande est de 80%", a expliqué M. Sarkozy sur Europe 1.
"Je vais sauver le site, je recevrai cette intersyndicale puisqu'ils m'ont appelé au secours d'après ce que je comprends, et on ne les laissera pas tomber", a-t-il affirmé.
Alors que quatre cadres de l'entreprise sont retenus à son siège grenoblois, l'intersyndicale FO-CFDT-CGT-CFTC de Caterpillar France a lancé mercredi un appel à Nicolas Sarkozy et aux parlementaires européens pour qu'ils débloquent des fonds européens afin de soutenir l'entreprise visée par 733 suppressions d'emplois.
M. Sarkozy était interrogé sur Caterpillar mais aussi sur d'autres entreprises en difficulté.
Pour l'équipementier Heuliez (Deux-Sèvres), menacé de cessation de paiement, "sur la partie véhicules électriques, on a dégagé 10 millions d'euros pour permettre un plan de reprise", a rappelé M. Sarkozy. "J'ai posé un certain nombre de conditions et j'espère en tout cas sur le véhicule électrique qu'on va pouvoir apporter des réponses", a-t-il dit.
Sur l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle), dont l'aciérie a fermé définitivement mardi, "j'ai eu M. Mittal un nombre de fois incalculable, il a tenu ses engagements", a souligné le chef de l'Etat. "La production d'acier mondiale a été divisée par deux; C'est quand même pas de ma faute s'il y a moins de croissance, moins de consommation !", a-t-il lancé, assurant:"les promesses que j'avais prises ont été scrupuleusement tenues".
Quant à Continental, "j'ai dit en Allemagne ce que je pensais de leurs plans sociaux, ils ne sont pas au-dessus des lois ces gens-là, donc ils doivent appliquer la loi", a dit Nicolas Sarkozy.
Le fabricant de pneus allemand a annoncé vouloir fermer l'usine française de Clairoix (Oise).