LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC Caterpillar

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mardi 18 décembre 2012

Première réunion NAO 2013


FERMETURE ETE 2013 :

LIGNE DES WHEX + MECANO-SOUDURE UPPER FRAME ET SERVICES SUPPORT
4 semaines obligatoires, du 22/07 au 18/08
Soit 3 semaines de CP du 22/07 au 11/08, et 4 jours de BRTC les 12, 13, 14 et 16/08

LIGNE DES TTX + REDUCTIONS FINALES ET SERVICES SUPPORT
3 semaines obligatoires (CP), du 29/07 au 18/08

UNDERCARRIAGE + COMPOSANTS ET SERVICES SUPPORT
2 semaines obligatoires (CP), du 29/07 au 11/08
Possibilité de poser 1 semaine supplémentaire avant ou après, en accord avec la hiérarchie

BUREAUX ET SERVICES SUPPORT
2 semaines obligatoires (CP), du 29/07 au 11/08
Possibilité de poser 1 semaine supplémentaire avant ou après, en accord avec la hiérarchie

BUREAU ETUDES
2 semaines obligatoires (CP), du 29/07 au 4/08, et 1 semaine avant ou après obligatoire, en accord avec la hiérarchie

Les 2 cafétérias seront fermées 2 semaines, du 29/07 au 11/08
Du 12/08 au 18/08, la cafétéria sera fermée sur Echirolles (panier repas payé)
Du 12/08 au 18/08, service restreint sur Grenoble (1 seul plat)

Pas de cars de ramassage du 29/07 au 18/08

PONTS :
VENDREDI 10 MAI (PONT ASCENSION) = CP
LUNDI 20 MAI - JOURNEE DE SOLIDARITE (Pentecôte) = BRTC

FERMETURE HIVER 2013 : du 23/12/2013 au 01/01/2014, avec confirmation à la réunion du CE de Septembre 2013.

Dates des prochaines réunions NAO 2013 :
- le Mercredi 30/01
- le Mercredi 6/02

- le Mercredi 13/02                                    

vendredi 14 décembre 2012

LA FIN DES ONE PIECE BOOM


    Lors du CE extra ordinaire du 12/12/12, la Direction a annoncé de façon officielle la fin de la production des One Piece Boom à CAT France. Récupérée début 2012, cette production s'arrêtera en Juin 2013, entraînant le reclassement de la dizaine de salariés concernés (team leader, soudeurs, agents qualité, usineur). 

Et ce, en plus des 200 indirects en trop, pour lesquels nous avons demandé la création d’une commission afin de suivre cette restructuration dans la transparence et la clarté.

On peut tout de même remettre en question l’étude qui nous a permis de récupérer cette fabrication, mais force est de constatée que les objectifs n’ont jamais été atteints, avec une production réalisée correspondante à 50% de l’objectif. En partie à cause du seul montage et positionneur du pointage du Boom, alors qu’il en aurait fallu deux pour assurer les objectifs de production des différent modèles.

Cette étude a-t-elle été réalisée avec des moyens financiers suffisants ?

Cet échec remet-il en question la compétence des responsables de ce projet ?

Une fabrication trop compliquée : des problèmes de capacité, de perte de temps, de conception du pointage trop difficile, le manque de brides (des serre joints à la place !), trop de gabarits et de bidouillages, obligeant les soudeurs à travailler en insécurité. En effet, suite aux accidents, le montage a été modifié, il a donc fallu revoir complètement la production. Le pointage est trop complexe pour permettre de produire dans de bonnes conditions, car pour changer de modèle, il faut tout démonter et passer beaucoup de temps à ajuster le montage.

Des demandes de modification afin d’améliorer le montage ont été faites par les opérateurs, malheureusement, elles n’ont pas été prises en compte.
 
Mais on peut souligner la bonne qualité des produits fabriqués malgré la précipitation et la pression pour sortir la production, avec pour conséquences une fatigue psychologique et physique des opérateurs. Encore une fois, l’engagement et l’implication des salariés n’auront servi à rien, avec en prime, leur reclassement comme seule reconnaissance !

Certes, nous savons que des projets sont en cours pour laisser partir ou récupérer d’autres produits (perte des Stex, gain des Whex). Mais nous sommes quand même surpris par la rapidité de cette décision, qui intervient moins d’un an après sa mise en place.

Espérons que nos décideurs sauront récupérer d’autres produits pour compenser la perte des One Piece Boom. Peut-on leur faire confiance pour l’avenir ? Les salariés jugeront.                                                    

                                                                

mercredi 5 décembre 2012

RENCONTRE AVEC LA DIRECTION - 4/12/2012

En début d’entretien, nous avons rappelé nos valeurs et notre volonté de voir assurer la pérennité de notre entreprise, n’en déplaise aux plus pessimistes. Notre syndicat souhaite la réussite de notre société mais aussi et surtout, plus de justice sociale, plus de reconnaissance, plus de solidarité, plus d’égalité.

Nous avons ainsi souligné le manque d’égalité dans les évolutions et les promotions entre cadres et non cadres, et rappelé qu’il fallait accorder plus d’importance et mieux écouter les forces vives de cette entreprise.
Il y a encore trop de salariés dont les compétences sont mal utilisées ou sous utilisées, et l’absence de promotion interne nuit gravement à leur motivation.

Puis nous avons évoqué le diagnostic sur les risques psychosociaux effectué par un cabinet indépendant début 2011. Il en ressort ce que nous dénonçons depuis trop longtemps :
- un management trop basé sur le visuel (trop d’indicateurs, tendance à modifier les résultats)
- la perte du sens du travail (dévalorisation, démotivation, mal être)
- l’absence d’esprit d’équipe et d’unité (pression entre les services, nous ne sommes plus une grande famille)
- la multiplication des effectifs non productifs (trop d'administratifs, trop de cadres, trop de responsables de projet, trop de black belt, mais à qui la faute ?)
Malheureusement, presque 2 ans après, ces problèmes sont toujours présents. Il est grand temps de changer les mentalités pour le bien de l'entreprise.

Suite à l’annonce faite au CE du 29 Novembre concernant le reclassement de 200 salariés indirects, nous avons signalé à la Direction son manque de communication directe officielle, laissant la place aux rumeurs les plus négatives. Sachant que la communication faite par les superviseurs est souvent incomplète et peu précise.

Car la Direction nous a confirmé sa volonté d’éviter à tout prix tout licenciement sec. Ce reclassement s’inscrit dans une série de mesures visant à adapter notre structure. Ce n’est pas un réajustement conjoncturel lié aux volumes (car les chiffres seraient plus importants donc plus inquiétants) mais un équilibre à trouver, pour être encore plus compétitif.

Aussi, la Direction attend le résultat de l’étude du cabinet Booz prévue pour Février pour obtenir la cartographie précise des services indirects concernés, mais elle travaille également sur d’autres axes de réflexion.

Concernant ce reclassement, qui a pour échéance 2015, nous avons demandé la création d’une commission afin de suivre dans la transparence et la clarté cette restructuration. Mais aussi pour éviter les dérives et autres petits arrangements du dernier PSE.

La Direction nous a confié être ouverte à toutes propositions et solutions afin de faciliter ce réajustement. Aussi, nous avons évoqué plusieurs possibilités :
- le reclassement, avec toutes les difficultés que cela comporte (formation, compétences, problèmes de coefficients, mérite, ..),
- les possibilités de départs volontaires (rupture conventionnelle, mais avec quel budget ?),
- ne pas remplacer les indirects qui partent à la retraite.

Selon nous, si restructuration il y a, elle devra se faire sur la base du volontariat, dans l’intérêt du personnel et de l’entreprise, voire au cas par cas. Nous avons demandé à ce qu’un effort soit fait pour motiver et récompenser les salariés volontaires.

C’est l’occasion de non seulement prouver le dialogue social tant prôné, mais surtout le mettre en place dans de bonnes conditions sociales. Il faudra aussi peut-être revoir complètement notre façon de travailler. Espérons que cette fois ci, la Direction écoutera les salariés.

Voila pourquoi nous souhaitons plus de confiance entre les salariés, les organisations syndicales et la Direction, car c’est tous ensemble que nous surmonterons cette épreuve.

Nous serons attentifs et vigilants à cette future collaboration.

jeudi 29 novembre 2012

INFO SUITE AU CE DU 29 NOVEMBRE 2012

Tout d’abord, notre Président a voulu faire taire certaines rumeurs : Caterpillar n’a pas l’intention de faire un plan social avec des licenciements secs en 2013.

Il s’est voulu rassurant malgré le contexte actuel, les dernières coupures et les dernières prévisions du S&OP de Novembre en baisse pour l’année prochaine.

D’après la Direction, les prévisions seront à la baisse jusqu’à la fin du 1er semestre 2013, et elle pense que l'activité redémarrera légèrement ensuite. 
Une demande d'APLD pour le 1er trimestre 2013 a été faite à la DIRECCTE (inspection du travail). Pour les mois suivants, il faut attendre de savoir si le dispositif d'APLD reste en place.

Notre Président a rappelé que la taille de l’usine est faite pour produire entre 6000 et 7000 machines/an. Aussi, vu la conjoncture et les prévisions à la baisse pour 2013, il s’avère qu’il y aurait trop de personnel indirect comparé au personnel direct. Soit 200 salariés dans des services indirects en trop par rapport à la structure de l'entreprise.


En effet une des études en cours révèle qu’il y aurait environ 20% de personnel indirect en trop, suite à un comparatif inter-usines (Peoria, Brésil, Japon).
L'entreprise a déjà réalisé certaines économies, et d’autres projets sont en cours visant à réduire encore plus les coûts.

Cet axe de réflexion présentera les résultats de cette étude à la fin du 1er trimestre 2013, pour déterminer dans chaque service indirect le nombre de personnes impactées : qualité, logistique, personnel des bureaux, supervision, maitrise, black belt, etc… et pouvoir ensuite les reclasser.
C'est un des sujet que nous aborderons lors de notre tract de fin d’année.

En résumé, pour s’aligner avec la concurrence externe et interne, et être plus compétitif, la Direction veut trouver un équilibre entre les opérateurs et les indirects.

La CFTC sera vigilante durant toute cette période pour défendre au mieux les intérêts des salariés et la pérennité de l'entreprise. 

mercredi 17 octobre 2012

Que penser du All Employee Meeting ?


Le format et la durée de cette présentation nous ont plu, on a senti notre Président plus à l’aise dans l’exercice, malgré le peu de réponses concrètes qu’il a apporté aux questions que se posent les salariés. Nous avons apprécié sa franchise concernant la situation incertaine et préoccupante, qui se traduit déjà par des centaines de suppressions de postes dans les autres usines CAT d’Europe. C’est une réalité économique et sociale, et nous sommes tous concernés par l’évolution de cette situation. Mais nous espérons que les prochaines décisions stratégiques qu’auront à prendre nos dirigeants se feront aussi dans l’intérêt des salariés. Car même si notre Président a annoncé vouloir tout faire pour pérenniser nos emplois, en aura-t-il seulement les moyens face à la Corporation ? Sera-t-il écouté par les Product Managers ? Nos dirigeants auront ils retenu les leçons du dernier PSE ?

- Développer les compétences : ce qu’on n’arrive pas à faire depuis des années, les compétences n’étant pas reconnues, mal utilisées voire pas utilisées du tout. Mais avant de penser à les développer, il faudrait d’abord reconnaitre les compétences existantes, les encourager, les récompenser et les valoriser. Pour ensuite donner envie de les développer. Trop de salariés ont été déçu ou frustré qu’on ne reconnaisse pas leurs compétences et la qualité de leur travail, beaucoup se sont investis des années sans retour, sans considération, sans récompense, sans promotion ou évolution de carrière.

Il est grand temps de revenir à des fondamentaux : donner des responsabilités à des salariés compétents et redonner le gout de l’effort et du travail bien fait en le récompensant.

- Renforcer l’engagement et l’esprit d’équipe : compte tenu de la désorganisation actuelle, il n’y a plus d’esprit d’équipe, c’est chacun pour soi, chaque service a son lot de jours chômés, travaillés ou à confirmer. Et malheureusement, plus on annoncera de mauvaises nouvelles, plus on divisera le personnel. Alors pas besoin d’attendre les résultats de la prochaine enquête d’opinion pour connaitre l’état d’esprit des salariés : démotivation et découragement, frustration et fatalisme, abattement et écœurement…

- Travail en insécurité : il est consternant d’apprendre que plusieurs incidents ont eu lieu alors qu’ils auraient pu être évité. En effet, dans la nouvelle ligne d’assemblage, en attendant de recevoir des escabeaux aimantés à la machine pour pouvoir avancer en fonction du tak time, les opérateurs utilisent de simples marchepied. Du coup, les opérateurs poussent ce marchepied lors de l’avancement de la machine pendant que leurs collègues en haut finissent l'opération de serrage !

Mais où sont passées nos règles d’or ? Il est où le temps où notre ex-PDG Jim Owens nous expliquait «qu’aucune tâche n’est assez importante pour justifier de la faire en insécurité »???

De même, il y a trop d’outillages et de montages pas adaptés qui mettent en danger les salariés.
La maitrise fait prendre des risques inconsidérés aux opérateurs pour respecter le programme de fabrication, sans parler de la pression et du stress subi. C’est malheureux d’attendre qu’il y ait des incidents pour prendre des décisions permettant de travailler en toute sécurité.

- Postes temporaires et job posting : de plus en plus de salariés sont priés d’aller exercer leur talent dans d’autres services de façon temporaire, sans écrit, sans dérogation, pour dépanner et rattraper les erreurs commises. Même les job posting sont temporaires ! A l’issue de la période et même si vous faîtes l’affaire, vous êtes susceptible de retourner à votre ancien poste. Ca ne donne pas envie d’être engagé ???

Quelle confiance accorder à nos dirigeants ?Seront ils capables de tirer les enseignements de leurs erreurs passée et ainsi prendre les bonnes décisions pour les salariés et la pérennité du site ???

Pour la CFTC, la période actuelle doit être l’occasion d’une communication transparente et d’un dialogue social constructif. Restons soudés et gardons espoir, n’oublions pas que c’est avec les compétences et le savoir-faire de tous les salariés que nous réussirons à passer au travers de cette crise.  Mais derrière les belles présentations et les belles vidéos, il y a l’envers du décor, la réalité économique et sociale : une baisse inquiétante de la production, des prévisions revues en forte baisse, l’angoisse de nouvelles coupures dans les plans de production, l’attente du prochain bulletin bleu et son lot de mauvaises nouvelles : ajout de jours de chômage, arrêt provisoire de certaines équipes nuit, reclassement du personnel concerné… Déjà des rumeurs circulent concernant le personnel indirect qui pourrait être amené à retourner en production. Bref, une situation sociale inquiétante et des perspectives très incertaines.

Dans ces conditions, quelle crédibilité accorder aux prévisions pour 2013 alors qu’on ne sait même pas ce qu’on doit produire le mois prochain ???

Encore une fois, la CFTC dénonce les nombreuses erreurs de gestion :
- des problèmes de gammes qui durent depuis bien longtemps,
- des équipements manquants ou pas adaptés,
- des outillages mal conçus, couteux et inutilisables,
- des problèmes informatiques aux lourdes conséquences,
- des problèmes de stock et d’inventaires en pagaille,
- des projets mal gérés entrainant gaspillages et surcoûts,
- des samedis travaillés et des heures supplémentaires effectuées en début d’année pour garnir les stocks, pour finir par du chômage indemnisé par l’Etat et les contribuables, c'est-à-dire nous !
- des salariés démotivés et désemparés face à de telles fautes de gestion.

Quel gâchis dans la gestion du budget de la transformation. Et dire qu’on nous annonce déjà
une baisse du budget pour les Négociations Annuelles Obligatoires 2013 !

Car ce n’est pas la crise ou le chômage qui démotivent les salariés, mais la mauvaise gestion des projets et la façon de faire de certains managers. On n’écoute pas le salarié mais on voudrait qu’il soit engagé, on ne tient pas compte de son avis mais on souhaiterait qu’il s’implique, on impose les changements plutôt que de trouver l’intérêt commun, on manque de respect pour mieux affirmer son pouvoir, on intimide le personnel pour imposer sa vision des choses, on profite aussi de la faiblesse et du désarroi de certains salariés pour obtenir gain de cause. Ce n’est pas notre conception du dialogue social constructif.

Du chantage aux Congés Payés pour les Cadres !

Si un samedi férié est entouré de 2 jours de congés payés, alors ce samedi ouvre droit à un jour de congé payé supplémentaire (exemple : le Samedi 14 Juillet entouré par un CP le Vendredi 13 et un CP le Lundi 16 Juillet donne droit à un CP supplémentaire). Il s’agit d’un droit et d’un acquis social ! Or, notre DRH a envoyé un mail aux cadres de l'entreprise pour leur demander l’abandon de ce CP supplémentaire :« Je suppose que vous n’avez pas volontairement entouré le 14 juillet de deux jours de CP dans le but d’obtenir un jour de plus, mais que vous ignoriez cette règle ou que des impératifs spécifiques vous ont conduit à poser deux jours de congés payés les 13 et 16 juillet. C’est pourquoi je vous laisse la possibilité de renoncer volontairement par retour d’e-mail à ce jour additionnel.
Merci de mettre votre superviseur en copie de l’e-mail. »
De même, lors des jours de CP initialement imposés les 29, 30 et 31 Octobre mais remplacés par du
chômage partiel, la Direction demande aux cadres de poser par solidarité un ou plusieurs jours de
congés payés, sur la base du volontariat. Quelles conséquences pour les cadres non-volontaires ???

Nous prévenons la Direction que cette période d’APLD doit être propice à la communication et au dialogue social, et qu’elle n’a pas à suggérer l’abandon de droits et d’acquis sociaux sous prétexte de faire des économies.

mardi 2 octobre 2012

C’est quoi l’Activité Partielle de Longue Durée (APLD) ?

La convention d'APLD remplace la convention de chômage partiel, elle ne peut être conclue que pour une période minimale de 2 mois, renouvelable jusqu'à 12 mois maximum. Les indemnités d'APLD sont au moins égales à 75 % de la rémunération brute horaire, soit environ 95 % du salaire net. L’indemnisation est limitée à 1 000 heures par an et par salarié, soit 28 semaines de 35h chômées.
En contrepartie, l'employeur s'engage à :
  • Proposer un entretien individuel à chaque salarié pour, notamment, envisager une formation, pendant laquelle les indemnités représentent 100 % de la rémunération nette.
  • Maintenir dans l'emploi les salariés concernés pendant une période égale au double de la durée de la convention.
 En fonction du niveau de l’activité sur les mois à venir, la Direction pourrait faire une  nouvelle demande de convention de chômage APLD.
Quelle incidence sur le calcul des CP et des BRTC ?
Aucune incidence sur les CP. La loi prévoit que le chômage pénalise les RTT. En 2009 la Direction avait décidé que les salariés de Caterpillar ne seraient pas pénalisés sur les RTT. Pour l’année 2013, la décision n’a pas été prise par la Direction.
Nous vous encourageons à noter tous vos jours chômés et à vérifier votre bulletin de paie.
L’appréciation des heures chômées se fait sur le mois mais la coupure paie s’effectue en milieu de mois.
En cas de problème sur votre bulletin de paie, nous vous invitons à prendre contact avec le Service Paie.

Quelle incidence sur la gratification de fin d’année ? Sur les primes ? Sur le calcul des points retraite ?
La gratification étant calculée sur le salaire brut de référence du mois d’octobre, elle n’est pas impactée.
Aucune incidence sur les primes d’ancienneté, les primes d'horaires et la participation.
Pas de prime de transport, de panier et de temps d’habillage lors des jours chômés.
Pour le STIP 2013, celui-ci étant calculé sur le salaire brut annuel de 2012 qui sera impacté par le chômage,
il devrait donc y avoir un léger impact (uniquement si supérieur à 20 jours de chômage sur l’année).
Aucun impact sur le nombre de trimestres comptant pour la retraite.
Combien de temps pour me prévenir d’un changement d’emploi du temps : chômage ou travail ?
Le délai légal est de 48h avant, mais nous avons demandé à la Direction que ce délai soit porté à 5 jours, pour que les salariés puissent s’organiser au mieux dans leur vie privée, notamment pour les parents avec leur nounou ou pour la cantine de leurs enfants, et aussi limiter les dépenses inutiles.
Peut-on effectuer des Heures Supplémentaires pendant que d’autres services chôment ?
Oui, rien n’empêche d’effectuer des HS dans les secteurs non impactés par le chômage.
Peut-on licencier pendant des périodes de chômage partiel ?
Oui. Néanmoins, si des contrats de travail sont rompus pendant l'APLD pour un motif économique (PSE ou Plan de Départ Volontaire), l'entreprise doit rembourser à l'État les sommes perçues au titre de l'allocation complémentaire.
Peut-on effectuer des formations pendant les jours chômés ?
Oui, c’est l’occasion d’effectuer des actions de formation (CIF ou DIF), des bilans de compétences ou de validation des acquis. Ces journées de formation seront payées à 100%.

mercredi 26 septembre 2012

FLASH INFO


Caterpillar est toujours sous pression au lendemain de l'avertissement lancé sur ses projections à horizon 2015. Après avoir perdu 1,1% à 89,93 dollars la veille (soit 69.98€), le titre du leader mondial des engins de chantier creusait à nouveau ses pertes aujourd'hui, en repli de 2,90% à 87.33 dollars (soit 67.94€). Ce dernier a revu à la baisse ses prévisions de résultats pour 2015 à l'occasion d'une réunion d'analystes en marge du sommet MINExpo International 2012.

Le groupe anticipe désormais un bénéfice par action de 12 à 18 dollars en 2015, contre une précédente estimation dans une fourchette comprise entre 15 et 20 dollars. Il vise également un chiffre d'affaires compris entre 80 et 100 milliards de dollars.

En cause : les prix du charbon et du minerai de fer dont la forte baisse observée cette année a poussé plusieurs clients de Caterpillar dans le secteur minier à réviser leurs projets d'investissement.
« Comme par le passé, Caterpillar se tient prêt à agir si nous devions entrer en récession », a déclaré Doug Oberhelman, PDG de Caterpillar. « Nous ne pensons pas que cette perspective soit la plus probable, mais si cela devait arriver, nous serions prêts à réagir. Nous tenons à notre rentabilité attractive et nous entendons maintenir notre dividende.
Un certain nombre de facteurs géopolitiques et économiques renforcent aujourd'hui l'incertitude. Notre scénario de base reste celui d'une croissance économique modeste ces prochaines années »
Publié le 25/09/2012

Pour la CFTC, ces annonces sont prématurées vu la conjoncture économique mondiale actuelle. Ces projections ne vont rassurer ni les salariés, ni les investisseurs et les actionnaires. 
La preuve, l’action a chuté de 4% en 2 jours !

jeudi 30 août 2012

DERNIERES NOUVELLES DU MONDE CATERPILLAR


Caterpillar: en tête du Dow Jones après des chiffres de ventes.

Caterpillar signe la plus forte progression de l'indice Dow Jones vendredi, soutenu par des chiffres de ventes encourageants au titre des trois derniers mois.

Dans un avis financier, le fabricant d'engins de chantier indique que les chiffres transmis par ses concessionnaires font ressortir à la fin du mois de juillet une hausse annuelle de 14% de ses ventes mondiales sur trois mois glissants. Cela marque une nette accélération par rapport aux +11% enregistrés sur trois mois glissants à la fin des mois de mai et juin.

Rien qu'en Amérique du Nord, ses ventes ont bondi de 25% d'une année sur l'autre sur les trois mois écoulés, même si la plus forte performance est à mettre au compte de la région Asie/Pacifique, dont les ventes ont explosé de 28%.

La région Europe, Afrique et Moyen-Orient n'a vu ses ventes reculer que de 1% sur les trois mois clos fin juillet, après une stabilité parfaite sur la période précédente.
Après ces annonces, le titre Caterpillar gagnait 1,4% à 89,8 dollars.

 Publié le 17/08/2012
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Caterpillar ouvre une usine pour tripler la production de pelles aux USA

Caterpillar ouvre une usine de 1,1 million de m² au Texas. L’implantation du fabricant américain de matériels de construction doit lui permettre de tripler sa production de pelles hydrauliques sur son marché domestique. Basée à Victoria, l’usine qui représente un investissement de 200 millions de dollars a déjà recruté 225 personnes sur les 800 prévues. Destinées à servir les clients nord-américains de la marque, l’installation devrait s’inscrire parmi "les meilleures que possède [la marque] dans le monde", estime le président directeur général de Caterpillar, Doug Oberhelman. 

Par la rédaction, le 24/08/2012

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Réduction d’effectifs à l’usine Caterpillar de Desford

L’usine Caterpillar de Desford, dans le Leicestershire, en Angleterre, vient de supprimer 175 emplois intérimaires et de lancer un programme de départs volontaires du personnel permanent.
 Cette usine d’assemblage de chargeuses-pelleteuses accuse le coup du recul des commandes, conséquence des problèmes économiques en cours dans la zone euro et de l'incertitude financière aux États-Unis. Cette décision intervient deux ans seulement après la création de 300 nouveaux emplois sur ce même site par Caterpillar, en réponse à une hausse de la demande mondiale.

 En décembre dernier, Caterpillar avait même annoncé un investissement de 50 millions de livres sterling (soit 63 millions d'euros) au Royaume-Uni, à la fois pour stimuler la production à Desford et à Stockton, une usine de fabrication d'acier. Las, après un bon début de 2012, Caterpillar annonce que la croissance économique et la demande de ses clients partout dans le monde n'ont pas atteint les niveaux attendus.

 Par la rédaction, le 24/08/2012                                                             

jeudi 26 juillet 2012

Caterpillar fait bondir ses profits de 67 %

Le premier constructeur mondial d'engins de chantier, l'Américain Caterpillar, a dépassé les attentes en annonçant mercredi un bénéfice net en hausse de 67% au second trimestre, à 1,7 milliard de dollars.

Le bénéfice par action a atteint 2,54 dollars, un record historique, selon le groupe, au-dessus des attentes du marché, qui tablait sur un chiffre de 2,28 dollars. Le chiffre d'affaires a atteint au cours de cette période 17,3 milliards de dollars, conforme au consensus des analystes qui espéraient 17,1 milliards de dollars.
Le groupe a revu à la hausse ses bénéfices pour l'ensemble de l'année, tablant désormais sur un bénéfice par action de 9,60 dollars contre les 9,50 dollars attendus auparavant. En revanche, Caterpillar a légèrement revu à la baisse son chiffre d'affaires attendu pour 2012, à 68-70 milliards de dollars contre 68-72 mds de dollars espérés auparavant.
"Le succès de Caterpillar en 2012 se produit en dépit d'une activité de la construction aux États-Unis qui reste déprimée et bien en dessous des pics atteints précédemment, des problèmes auxquels sont confrontés les pays de la zone euro et les préoccupations entourant la situation économique en Chine", a relevé le PDG de Caterpillar, Doug Oberhelman, cité dans un communiqué.
Ce dernier évoque des "défis économiques", mais juge néanmoins que la situation n'a rien à voir avec celle qui prévalait en 2008 avec l'effondrement du marché immobilier aux États-Unis.
"Les taux d'intérêt sont bas, les banques centrales sont prêtes à injecter davantage de liquidité si nécessaire et le marché immobilier refait surface, pas à un pic, mais en s'améliorant", ajoute encore le PDG du groupe américain.
Du coup, Caterpillar se dit "raisonnablement" optimiste pour l'an prochain, y compris pour l'Europe où les les mesures déjà prises en termes de liquidité pour les banques ainsi que l'accent mis sur la croissance devraient porter leurs fruits.
"Je suis très positif quant aux perspectives de croissance à long terme", ajoute encore M. Oberhelman.
Le groupe dit employer aujourd'hui 132 825 personnes contre 108 175 un an plus tôt. La hausse est principalement dûe à des acquisitions et à la croissance du chiffre d'affaires, relève Caterpillar.
A Wall Street, le titre progressait de 4,32% à 84,95 dollars vers 12H15 GMT, dans les échanges électroniques avant l'ouverture.

lundi 23 juillet 2012

DECLARATION CFTC - CATERPILLAR

Lors de la réunion plénière du CE du 20 Juillet 2012, la Direction a informé les membres du CE de sa volonté de faire une demande d'APLD (Activité Partielle de Longue Durée) sur 3 mois (Septembre, Octobre et Novembre 2012) auprès de la DIRRECTE (Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l'Emploi), crée le 1er Juillet 2010.

Après vote, tous les syndicats ont répondu favorablement à cette demande, et la CFTC ne peut que se féliciter de cette unanimité.

Les jours d'APLD imposés par la Direction sont basés sur les chiffres du dernier S&OP (Sales & Opérations = Ventes & Fabrication) du mois de Juillet.

En fonction de notre futur carnet de commande, la situation pourra encore évoluer.

Avec cet accord, les salariés seront rémunérés à hauteur de 75% du salaire horaire brut, au lieu de 60% en cas de chômage partiel.

EXEMPLES : Pour 3 jours chômés sur 1 mois,
pour un salaire brut de 1 500€, la perte est de 10.27€ net
"        "    "           "    "   1 700€,   "   "       "        11.52€ net
"        "    "           "    "   2 000€,   "   "       "        13.56€ net
"        "    "           "    "   2 500€,   "   "       "        1 6.94€ net

Pour la CFTC, les prévisions beaucoup trop optimistes et les niveaux de stock en constante augmentation depuis le début de l'année sont la cause de cette situation. Nous déplorons une mauvaise gestion des stocks et une surproduction (fabrication de machines sans commande).


Nous espérons qu'après ces nombreuses coupures de machines, nos responsables sauront être plus réalistes avec les prochaines prévisions.

jeudi 7 juin 2012

NOTRE OBJECTIF: LA FIN DES INEGALITES DE TRAITEMENT


Depuis la création de notre syndicat et par de nombreux moyens, nous luttons contre les inégalités de traitement au sein de l’entreprise. Nous en avons fait un objectif syndical, une priorité pour nos adhérents et les salariés, afin de récupérer du pouvoir d’achat et de faire cesser les avantages injustifiés accordés à certains.

Ainsi, la mise en place d’une mutuelle obligatoire pour tous les salariés en début d’année à Caterpillar, avec un abondement patronal de 60%, est le résultat d’une longue lutte de notre part. Une lutte judiciaire mais surtout une flagrante inégalité de traitement entre cadres/assimilés-cadres et employés/ouvriers.
Sous la pression de notre action en justice, désormais tous les salariés des entreprises affiliées à la Métallurgie de l’Isère et des Hautes Alpes peuvent bénéficier d’une complémentaire santé, avec un abondement minimum de 50% de leur employeur. Soit au total plus de 22 000 salariés non-cadres concernés. Mais cette mesure pourrait rapidement ricocher au-delà de la branche régionale de la Métallurgie pour concerner les 2 millions de salariés affiliés à cette dernière au niveau national. C’est une avancée majeure pour la CFTC !
Malgré une mise en place compliquée, nous avons un bon retour de la part des salariés sur la nouvelle mutuelle à Caterpillar. C’est du pouvoir d’achat en plus et surtout la fin d’une inégalité historique !

Lors des dernières NAO, nous avons été les seuls à demander la fin des inégalités entre cadres et non-cadres concernant les jours de congés accordés pour évènements familiaux. Pour quelle raison les cadres avaient 1 jour de plus en cas de perte d’un proche ? De quel droit ils avaient 1 jour de plus lors de leur mariage ? Comment pouvait-on tolérer une telle injustice plus longtemps ? Un peu de bon sens et d’équité ne font jamais de mal… Grâce à nos revendications, désormais tous les salariés ont le même nombre de jours de congés pour évènements familiaux !

Concernant le STIP 2011, le pourcentage différent entre non-cadres (maximum 3%) et cadres (minimum 9%) nous parait totalement injustifié et infondé. Comme l’ont reconnu de nombreux cadres et superviseurs, c’est une inégalité complètement incompréhensible et injuste.
Dans le courrier personnel envoyé à chaque salarié pour lui signifier le montant de son STIP 2011, le Président reconnaissait que « chaque salarié a personnellement contribué à ces résultats grâce à ses efforts tout au long de l’année ». Alors pourquoi une telle différence de traitement ?

Nous avons signalé à notre Direction que certains privilèges sont malheureusement toujours en vigueur dans cette entreprise. Notamment la différence des jours de congés pour enfants malades : 2 jours payés (4 demi-journées) pour les cadres contre un 1 seul pour les non-cadres ! Pour quelle raison ???
Même chose pour les congés d’ancienneté : il faut 18 années à un non-cadre pour obtenir 4 jours de congés supplémentaires, quand un cadre a 4 jours d’ancienneté d’office ! Ces 2 inégalités feront partie de nos revendications lors des prochaines NAO.

Nous avons donc prévenu la Direction de notre volonté et de notre détermination à régulariser ces situations inadmissibles et injustifiées, qu’il s’agisse d’inégalités entre cadres et non cadres, ou entre hommes et femmes. Et même si la Convention Collective est imparfaite, il faut savoir que notre employeur peut toujours proposer mieux pour réduire les inégalités entre salariés, mais il ne le fait pas.

Nous souhaitons la fin des inégalités de traitement à Caterpillar, pour établir un réel sens du partage et instaurer une meilleure répartition des richesses. Nos décisions sont toujours prises dans l’intérêt des salariés, sans fausse promesse, pour leur faire gagner du pouvoir d’achat. Pour qu’ils obtiennent enfin les mêmes avantages, les mêmes droits et les mêmes acquis.

MPOU : si ça continue, va falloir que ça cesse !

Les MPOU reflètent le nombre pièces manquantes au point d’utilisation. Cet indicateur révèle le nombre de composants qu’il manque pour fabriquer nos machines et précise le service responsable de ce retard. Et depuis quelques temps, les chiffres s’envolent, avec pour principale cause des retards MLS et DAHER, les 2 plateformes logistiques dédiées à Caterpillar. C’est le résultat de la mauvaise gestion des projets concernant la délocalisation de notre stock et la sous-traitance de la réception de nos composants.
Les effectifs de MLS et DAHER apparaissent bien trop faibles comparés aux augmentations d’activité que cela représente. Comment ne pas l’avoir anticipé ??? La grève du mois de Mars est révélatrice du malaise social et du manque de considération des salariés chez notre sous-traitant. Il faut dire que les faibles salaires pratiqués entrainent démotivation et turn over important, d’où une perte d’efficacité et des résultats catastrophiques.

- Février, MLS et DAHER ont causé 25% des manquants, soit 1 MPOU sur 4 !
 - Mars, c’est 205 MPOU attribués à MLS et DAHER sur 410, soit 50 % !
 - Avril a été pire en nombre, 223 MPOU sur 451 par la faute de MLS et DAHER ! Quel désastre…

Depuis plus de 2 mois, la moitié des pièces manquantes pour fabriquer
nos machines provient de dysfonctionnements à MLS et DAHER !

Les conséquences sont désastreuses pour l’entreprise en cette période de réduction des coûts : les pièces livrées sont égarées peu de temps après leur réception, les inventaires sont faux, les écarts de stock se multiplient, les valeurs de stock explosent, les retards s’accumulent, les transporteurs repartent faute d’être déchargés, et tout devient urgent.
Alors pour compenser ces nombreux problèmes, on recommande des pièces au fournisseur qui vient d’en livrer, on fait travailler nos fournisseurs dans l’urgence, on se dépanne comme on peut et où on peut, on demande des livraisons en express sans vraiment savoir qui va payer tous ces surcoûts.
Caterpillar, Daher et MLS, c’est le triangle des bermudes !

Le nombre de MPOU s’envole, mais rien de concret ne se passe. Alors comme d’habitude, on bidouille, on traficote, on cache la misère, on gaspille, on travaille hors process et dans l’urgence, on oublie les procédures si chères aux valeurs communes et au respect du travail bien fait.

Tout cela se passe dans votre entreprise, leader mondial !!!

Toutes ces erreurs de gestion et ces dysfonctionnements entrainent gaspillage, inefficacité et surcoût. Ces dépenses inutiles nuisent à la compétitivité et à la rentabilité de l’entreprise. Mais on connaît la suite : on va nous demander des efforts supplémentaires pour rattraper ces erreurs, car le management décide, et les salariés exécutent. Mais en plus, lors des prochaines NAO, il va falloir se battre pour être récompensé, pour obtenir des avantages sociaux, des augmentations de salaires conséquentes et plus de pouvoir d’achat.
Bref, ce sont les salariés qui vont subir les conséquences financières de l’inexpérience et de l’incompétence de certains managers. Pour la CFTC, un retour à la promotion interne est primordial et vital. Car ce sont les forces vives d’une entreprise qui font sa réussite.

La CFTC va enfin pouvoir siéger au Comité d’Entreprise !
Nous avons enfin un Représentant Syndical au Comité d’Entreprise, suite à une décision de justice en notre faveur. En effet, le Tribunal d’Instance a débouté la société Caterpillar France de sa demande d'annulation de la désignation du représentant syndical CFTC au Comité d'Entreprise. La CFTC défendra et servira au mieux l'intérêt de tous salariés dans cette instance. Désormais, nous aurons accès en temps réel à des informations économiques, financières et sociales que nous vous ferons partager. Nous pourrons ainsi répondre à vos nombreuses questions concernant la vie de l’entreprise.



dimanche 13 mai 2012

La CFTC va pouvoir siéger au comité d'entreprise !


En effet suite à la nomination d'un représentant syndical au comité d'entreprise le 4 octobre 2011, la Direction conteste cette désignation en prétextant le fait que nous n'ayons pas d'élus au CE et  demande au tribunal d'instance de trancher.
La décision est tombée le 9 mai 2012, tout en écartant l'application de l'article L 2324-2 du code du travail dont les dispositions sont contraires aux articles 11 et 14 combinés de la convention européenne de sauvegarde  des droits de l'homme et des libertés fondamentales;

Déboute la société Caterpillar France de sa demande de l'annulation de la désignation  du représentant  syndical CFTC au comité d'entreprise. Aussi, nous espèrons que la Direction accepte cette décision de justice, elle qui est censée proner le dialogue social.

La CFTC défendra et servira au mieux l'intérêt de tous salariés dans cette instance.

jeudi 22 mars 2012

NAO 2012: Compte- rendu de l'ultime réunion du 22 Mars

Grace à l'unité des quatre organisations syndicales  et après 6 heures de négociation avec la direction et 3 suspensions de séance, nous sommes arrivés à un consensus:

1) AUGMENTATION GENERALE DE 2%.

2) AUGMENTATION DE MERITE DE 1%.


3) PROMOTION  0,4%.

4) STIP 2011 : a) TOUJOURS 3% POUR LES NON-CADRES.

                       b) MAIS INTEGRATION DE LA PRIME D’ANCIENNETE POUR LES NON-CADRES
                           DANS LA BASE DE CALCUL.

5) SALAIRE MINIMUM DE L'ENTREPRISE QUI EST AUJOURD'HUI A 1465€ PASSE A 1515€
     AU 1er AVRIL 2012, CETTE MESURE SERA APPLIQUEE DANS L'ORDRE SUIVANT:

1.    Application de l'augmentation générale

2.   Passage du mini à 1515€

3.   Application de l'augmentation de mérite.

6) GRILLES DES SALAIRES: LE MAXI DE LA GRILLE PASSE DE 144 à 150%,
     LE MILIEU DE GRILLE PASSE DE 122 à 125%.


7) MAINTIEN DES CHEQUES EMPLOI-SERVICES POUR LE PERSONNEL HANDICAPE POUR 2012.


8) EGALITE DES CONGES POUR EVENEMENTS FAMILIAUX POUR L'ENSEMBLE DU PERSONNEL :  

                                                   CADRES                   NON-CADRES

          MARIAGE                               5j                          4j => 5j

          DECES CONJOINT                  3j                          2j => 3j
 

9) EMBAUCHES: 80 TRANSFORMATIONS MINIMUM DE CONTRATS PRECAIRE EN CDI POUR L'ANNEE 2012.
 
10) FLEXIBILITE: LA DIRECTION DEMANDE 10 FOIS 1 JOUR DE BRTC PENDANT LES 2 ANS DE LA PHASE DE     TRANSFORMATION A ECHIROLLES DES LIGNES TTX et WHEX. (de août 2012 à août 2013 pour les TTX et août 2013 à août 2014 pour les WHEX.)

EN CONTREPARTIE NOUS AVONS OBTENU LA COMPENSATION SUIVANTE  (2 JRS DE BRTI) POUR LES 10 JOURS DE BRTC IMPOSES POUR ALEAS DE PRODUCTION:

       1-  20%

       2-  20%

       3-  20%

       4-  20%

       5-  100% soit UN 1er BRTI

       6-   20%

       7-   20%

       8-   20%

       9-   20%

       10- 100% soit un 2éme BRTI

Ex1: Si utilisation de 3 BRTC pour aléas de production dans   l'année, compensation de 60% d'un BRTI payé en décembre.


Ex2: Si utilisation de 7 BRTC pour aléas de production dans l'année, compensation de 1 BRTI +40% d'un BRTI payé en décembre.

Après épuisement des jours de BRTC la direction aura recours au  chômage partiel, rémunéré 65% du salaire brut mensuel.


La C.F.T.C pense que cette proposition est acceptable et signera cet accord dans l'intérêt des salariés de l'entreprise.