LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC Caterpillar

LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC CATERPILLAR




mercredi 25 mars 2009

APPEL AUX SALARIES DE CATER AUJOURD'HUI NOUS ÉTIONS 300 A
LA MANIF L'INTERSYNDICALE APPEL A TOUTES CES PERSONNES A VENIR
DEMAIN:LE 27/03/09 DEVANT LA MAISON DU CE A 7H SOYONS
NOMBREUX MERCI.

15 commentaires:

  1. oui !! tu as raison il faut se mobiliser un maxxxxx... je sais ce n est pas evident !!! m etaient vous a la place des personnes qui sont là depuis 15 jrs tous les matins a 6h00 et rentre tard chez eux ... vous avez vue le message qui vous ont passer cet apres midi
    .. ils sont epuisés fatigués lacés blazés !!!! mes ont vas rien lacher rien du tout ...venez nombreux les negociation avancerons plus vite si nous sommes plus nombreux ... RR

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  2. A TOUTES LES PERSONNES QUI HESTITENT A VENIR
    vous avez vu que nous pouvons etre nombreux alors SVP venez en nombre demain nous nous battons tous pour la meme chose

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  3. Aujourd'hui durant cette AG j'ai pu entendre que certaines personnes menacent de bloquer l'accès sur les 2 sites la semaine prochaine.
    Cela fait 10 jours maintenant que je suis devant Cater chaque jour avec 100 ou 150 autres personnes!!
    la semaine prochaine je ne serait plus au chômage et il faut savoir que si on grève là, cela fera 6 semaines de chômage dont 1 de grève ( pas payée)!!!
    financièrement ce n'est pas possible!!
    Tous le monde ne travaillera pas la semaine prochaine ( chômage tournant)alors je pense que si l'on veut il peut y avoir assez de monde, si tous ceux au chômage se mobilisent, afin de laisser ceux qui veulent travailler la semaine prochaine.
    Ensuite je repartirai pour 4 semaines de chômage et là, à mon tour je RE-prendrai le relais!!
    De plus pour le patron la grève est tout bénéf car il nous paie pas et vu le peu de machines à produire, si on les produit pas maintenant on les produira plus tard, je veux dire qu'un retard de production est bien moins catastrophique aujourd'hui quand temps normal.

    A DEMAIN, EN FORME MALGRE LA FATIGUE DES LONGUES JOURNEES DEBOUT!!!!

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  4. salut a tous , oui je suis d accord la semaine prochaine ,perso je bosse et ensuite rebelote pour 3 semaines de chomage partiel alors si on pouvait nous laisser gagner un peu d argent car ca devient dur !!
    merci mrs les délégués de prendre note

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  5. pas grave je suis dans le meme cas que toi ...95%de gens travail semaine prochaine...si les negos avancent pas il faudra etre present quoi
    qu'il arrive lundi matin...trés peu de personnes seront au chomage...

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  6. Bonjour à tous. Pour revenir sur le sujet du STOCKAGE DES MACHINES .iL FAUT VOUS METTRE DANS LA TETE QUE NOUS AVONS PLUSIEURS SITES DE STOCKAGE A L'EXTERIEUR :UN AU VERSOUS,UN A VARCES,UN A LA SNCF....DONC TOUTES CES MACHINES QUI SONT STOCKEES SUR CES SITES NE SONT PAS BLOQUEES ET PARTENT CHEZ LES DEALERS IL FAUT DONC QUE TRIVELLA ET CAPECCI BLOQUENT LEURS TRANSPORTS......A SUIVRE.....

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  7. Aux Camarades de la CFTC et de l'intersyndicale,

    Vous (la CFTC) avez mis un blog en place et faut reconnaître que c'est très bien. Mais plutôt que de laisser dérouler des bandes de commentaires plus crétines les unes que les autres, pourquoi ne seriez vous pas un peu plus "responsables" en nous donnant l'avancement des négociations qui sont en cours ?
    Sur le site du CE il y a presque rien.
    Entre ceux qui croient qu'une grève apporterait quelque chose et ceux qui pensent bloquer les camions, nous sommes en plein délire.
    Au-delà des 50 ou 100 mecs qui hurlent dans les rues de Grenoble pour avoir du blé (plus de 90 mois de salaire pour 30 ans d'ancienneté, qui dit mieux ?), il y a ceux qui veulent rester à Cater, ceux qui pensent que Cater, c'est pas de la merde, et qui espèrent beaucoup dans ces négociations qui n'avancent pas assez vite hélas.
    Où en êtes-vous dans vos propositions au sujet du départ des anciens de plus de 55 ans ?
    Où en êtes-vous au sujet de la réorganisation du travail ? (Ce qui permettrait de diminuer le nombre de licenciements).
    Est-ce que les délégués qui négocient sont les mêmes que ceux que l'on voit dans la rue ? Si oui, y sont-ils tous ?
    Donnez-nous de l'info au lieu de nous monter les uns contre les autres.
    Les négociations sont en cours et je pense que tous les interlocuteurs sont prêts à s'écouter, alors un peu de discipline, s'il vous plaît, et laissons les faire.

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  8. merci !! pour ton message sympa ....tu ne doit pas etre souvent avec nous devant le site de grenoble ...nous tout les matins nous sommes au caurant des negoces ... viens le matin a 7h00 tu veras... tu es courageux derriere ton pc ...RR

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  9. SALUT A TOUS.JE PENSE QU'IL FAUT ELABORER UN PLAN D'ACTION PLUS PLAUSIBLE,AVOIR DES VOLONTAIRES A LONG TERME ( LE PLUS POSSIBLE...)ET FAIRE UNE TOURNANTE.CEUX QUI SONT FATIGUES SE REPOSENT ET LES AUTRES PRENNENT LE RELAIS !!!!!!!

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  10. a celui qui parle aux camarades en restant a la maison tu viendras nous reparle de ton beau cater quand tu feras les 2x8 pour 1200 euros par mois viens te battre au lieu de critique

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  11. oui bien parler tout les matins il faut venir si tu ne vien pas c que tu es pas courageux et sa veux dire que tu en a rien a foutre si non tu sere la pour donne des consiel ok ( jai mis un message hier vous ne le montrai pas pour quoi c la veriter)

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  12. Je suis tout à fait d'accord avec RR. Si tu venais au minimum au réunion d'Ag, tu aurais les réponses à nombreuses de tes questions.
    Pour ma part, je suis tous les jours dans la rue, je ne hurle pas car ce n'est pas une obligation, je ne suis pas là que pour l'argent, car j'espère que les négociations aboutiront et permettront la survie de Caterpillar à Grenoble. Car j'espère avant tout que la plupart d'entre nous pourront sauvegarder leur emploi.
    Notre rôle, en étant présent tous les jours, est de soutenir l'intersyndicale qui négocie au mieux pour nous. Nous, qui sommes dans la rue, avons donc un rôle important dans le système : nous donnons du poids à l'intersyndicale.
    Plus nous sommes nombreux dehors tous les jours, plus les dirigeants sont donc dans l'obligation de constater que les élus sont réellement représentatifs en cette période de crise.

    Dans un autre domaine, pour ma part, je travaille la semaine prochaine avant d'être à nouveau au chômage les semaines d'après. Je suis tout à fait d'accord avec ce qui est dit au dessus. Si des roulements pouvaient se mettre en place pour que ceux qui sont au chômage partiel viennent dans la rue soutenir l'intersyndicale, cela permettrait à ceux qui doivent travailler de rentrer un peu d'argent.

    A demain matin 7 heures, plus fort qu'aujourd'hui !!!

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  13. Un grand merci à vous tous qui êtes présents tout les matins devant le site et merci aussi de respecter ceux qui viennent travailler.
    Un grand coup de chapeau pour votre attitude de cette semaine.
    Un autre grand merci pour votre message invitant les admnistratifs à vous rejoindre, certains d'entre nous (peu nombreux malheureusement) n'attendaient que cela pour vous rejoindre et vous marquer notre solidarité.
    C'est moins dans notre philisophie de descendre dans la rue mais on est quand même prêt à agir!
    Pourquoi ne pas mettre en place un débrayage régulier 1h/jour tant que les négociations n'avancent pas ? On essaye de trouver des idées qui pourraient faire adhérer un maximum de gens mais ce n'est pas facile!
    Et bravo pour toutes vos actions cette semaine, on n'a jamais autant entendu parler de Cater dans les médias que cette semaine. Respect Mesdames-Messieurs!!!mais en espérant que la semaine prochaine ne redémarre pas dans la violence. Passez tous un bon week end!!

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  14. on respectes !!! les personnes qui viennent travailer sur le site.... mes comprennés que nous sommes remonté contre la direction qui nous prends pour des attardés (pardon pour les derapages ).... nous !!! nous allons pas skier a courchevel mes a chamrousse voila la differences entre la direction et nous pauvres emploiées ....avec 1037 .00 euros les fins de mois deviennent de plus en plus difficiles ...merci pour votre soutiens les personnes des bureaux et courage je sais que se n est pas evident pour vous et surtout pour nous .....RR

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  15. Adresse aux grévistes de Caterpillar

    lundi 23 mars 2009 par Quelques vilain-e-s anarchistes

    Ce texte a été distribué le lundi 23 mars, sur le piquet de grève grenoblois de Caterpillar. Les ouvriers étaient une centaine, nettement moins que la semaine dernière. Une lettre de la direction a été envoyée aux salariés, fustigeant notamment le vandalisme de mercredi dernier (lors de l’envahissement des bureaux, soi disant) et posant des menaces voilées envers les grévistes les plus combatifs. C’est donc le retour des négociations, à base d’appel au calme et de patience, toujours la patience. Les lettres de licenciement tomberont dans la première quinzaine de mai. A ce moment-là, il sera sûrement trop tard pour arracher quoi que ce soit à la direction de Cater’...
    D’ici là, la rage et la lutte devraient revenir au goût du jour.


    ADRESSE AUX GRÉVISTES DE CATERPILLAR

    Ces derniers jours, des "éléments extérieurs" à la grève de Caterpillar ont été montrés du doigt, par les médias et par la police. Cela a en partie semé le trouble entre nous et nous voulons en dire ici quelques mots.

    Qui sommes-nous ?

    Première chose, nous nous exprimons en notre nom, celui de quelques personnes venues quelques fois sur les piquets de grève de Caterpillar pour exprimer notre solidarité.
    Toutes les personnes extérieures à Caterpillar venues manifester leur soutien ne forment pas une unité homogène, les flics aimeraient bien nous mettre tou-te-s dans un même sac, mais ça ne sert à rien, c’est trop loin de la réalité.
    Nous sommes quelques "anarchistes", puisque nous assumons de reprendre à notre compte cette appellation qui ferait presque de nous l’ennemi public n°1, à entendre les flics de la DCRI ou certains médias... De plus, nous ne parlons pas au nom de tou-te-s les anarchistes de Grenoble, enfin vous voyez, la réalité est plus compliquée que les petites cases dans lesquelles la police essaye de nous faire rentrer.

    Deuxième chose, nous ne sommes dans aucun parti, aucun syndicat, ni aucune "cellule terroriste" (ces derniers temps, la ministre de l’Intérieur et le chef de l’Etat ont ce réflexe bizarre de vouloir accoler à certain-e-s révolté-e-s des organisations terroristes inventées de toutes pièces...). Nous ne recrutons pas, nous ne sommes les chefs de rien du tout, et dans le même temps nous ne sommes pas non plus des petits soldats aux ordres (mais ça tombe bien, avec vous on n’a jamais eu ce sentiment là).

    Alors voilà, nous souhaitons expliquer ici les raisons de notre solidarité. On nous a plusieurs fois posé la question, et c’est vrai que se lever à six heures du mat’ pour aller sous la pluie aider des grévistes qui luttent pour arracher des thunes à une direction patronale qui licencie, ça peut paraître étrange vu qu’aucun-e de nous n’est directement concerné-e...

    Les raisons de notre solidarité sont pourtant multiples, liées à notre vie quotidienne et à nos convictions politiques.

    Pourquoi on est là, avec vous ?

    - Dans la plupart des luttes auxquelles nous participons, il est question de "convergence des luttes", d’en finir avec les "séparations" et le "diviser pour mieux régner", mais souvent, cela se limite à des déclarations d’intention. Les frontières qui séparent les "milieux", les "secteurs", les "quartiers" et les "corporations" sont souvent difficiles à briser. Un des moyens effectifs de faire converger les luttes est bien sûr de rejoindre physiquement des groupes en lutte, ça peut créer des ponts qui passent par dessus les frontières...

    - Certain-e-s d’entre nous sont au chômage, d’autres sont étudiant-e-s, certain-e-s bossent des fois en intérim, la plupart connaissent les réalités de l’exploitation salariale, c’est donc assez facile de s’identifier à votre lutte et de se sentir solidaires.

    - Si le matraquage médiatique et la prétendue "opinion publique" laissent penser que la lutte des classes fait partie du passé, nous pensons qu’elle est toujours d’actualité. Simplement, ici et ailleurs, le patronat est en position de force : au fil des décennies, il a réussi à fragmenter l’ensemble des travailleur-e-s en corporations séparées, à se servir des syndicats comme des "partenaires sociaux". Pour redonner du sens à la lutte des classes, on a tou-te-s besoin d’organiser la lutte sur des bases autonomes, sans collaborer avec les patrons.

    - Et c’est dans la bouche des politiciens que se trouvent parfois des indices de ce qui peut les ébranler. Lors du mouvement dit "anti-CPE", au printemps 2006, Nicolas Sarkozy avait affirmé, dans une conversation privée citée à l’époque dans le "Canard enchaîné" :
    « S’il y avait connexion entre les étudiants et les banlieues, tout serait possible. Y compris une explosion généralisée et une fin de quinquennat épouvantable. »
    Si ce genre de connexion effraie les dominants, cela a plutôt tendance à nous réjouir. Alors oui, nous envisageons aussi les connexions avec vous comme des liens qui se serrent et qui pourraient perdurer. Lorsque nous nous retrouvons face aux forces de répression, qu’elles soient privées ou d’Etat, nous avons tou-te-s besoin de solidarité "extérieure". C’est pareil pour vous. La solidarité de la population ne peut que vous être bénéfique, surtout si celle-ci se manifeste dans la pratique, et pas seulement par des mots.
    Alors si le "Dauphiné Libéré" s’inquiète « des anarchistes mêlés aux salariés » (article du 3 mars), c’est peut-être qu’il y a là un danger de connexion à fort potentiel révolutionnaire...

    Qui manipule qui ?

    Les médias et les flics voudraient réduire la solidarité exprimée à quelque chose de compulsif qui serait propre aux anarchistes, du genre "ils sont toujours là pour foutre le bordel, ce sont les anarcho-libertaires". Cela fait quelques années que les médias locaux, notamment le "Dauphiné Libéré", nous font le coup, répétant le discours policier. L’an dernier, quand les manifestations lycéennes partaient en affrontement avec la police, c’était forcément parce que les "anarcho-libertaires" manipulaient la jeunesse. Là, on nous refait le coup, si ça s’agite du côté de Caterpillar, c’est sûrement parce que les "anarcho-libertaires" manipulent les dociles ouvriers...

    Comme si vous aviez besoin d’éléments extérieurs pour mettre en actes votre révolte. Comme si les lycéen-ne-s avaient besoin d’éléments extérieurs pour les pousser à se révolter.

    Il faut vraiment être sourd à ce que vous dites pour penser que vous n’êtes que des travailleurs dociles et soumis. Même vos représentants syndicaux les plus modérés parlent d’aller "jusqu’au bout", répétant sans cesse que vous n’avez "plus rien à perdre". Nous sommes plutôt admiratifs de votre détermination, nous n’en sommes pas à l’origine, et vous le savez mieux que quiconque.

    Dans tout ce marasme médiatico-policier, on omet toujours de rappeler le rôle du patronat et de l’Etat, qui arnaque qui ? C’est peut-être les anarchistes qui envoient des salves grenades lacrymogènes sur les lycéen-ne-s ? C’est peut-être les anarchistes qui prennent les ouvrier-e-s de Cater’ pour des pantins en repoussant toujours à plus tard les solutions exigées par les grévistes ? Vraiment, il n’y a pas besoin d’éléments extérieurs pour que la colère sociale monte, encore et encore. Les raisons de se révolter sont chaque jour plus nombreuses.

    Quand on est là, on fait quoi ?

    Nous voulons que la solidarité soit active, pas juste un truc de principe où on signerait une pétition et basta. C’est pour ça qu’on est là, avec vous, et pour le moment, voici ce à quoi nous avons participé :

    - Manif sauvage le 26 février de la préfecture jusqu’aux piquets de grève de Caterpillar.
    - Cuisiner pour vous - et nous (notamment le 2 mars).
    - Autoréduction (sortir des marchandises gratuitement, collectivement) au Carrefour de Grand Place le 19 mars.
    - Manif du 19 mars (bien sûr, nous n’y étions pas uniquement par solidarité avec les grévistes de Caterpillar, on y était aussi pour apporter un souffle de révolte, d’accord).
    - Assemblée générale inter-luttes à la Bourse du Travail le 19 mars (ça continue !), dans le but de s’organiser ensemble et de créer une puissance subversive hors des syndicats et des partis, en fonctionnant de manière autogérée, sans hiérarchie.
    - Bien sûr, nous avons participé aux actions que vous avez menées, nous y avons parfois apporté un petit plus mais jamais on n’a voulu vous embarquer vers un terrain autre que le vôtre (on a prêté nos bras pour porter des palettes ou des pneus, on a aidé pour mettre le feu aux barricades sur la route, on a hué les cadres qui allaient au boulot comme si de rien n’était, ok, on leur a jeté quelques pétards inoffensifs, mais bon, on n’a pas fait grand chose de plus que vous - à vrai dire on a même fait beaucoup moins et c’est normal -, on vous a aussi suivi quand vous avez envahi le parking du site, puis carrément l’usine et les bureaux mercredi dernier, et on n’a pas eu à faire quoi que ce soit pour repousser les vigiles armés, vous vous débrouillez très bien sans nous !). Cette lutte est avant tout la votre, on le sait et on ne veut pas l’oublier.
    - Plus simplement, nous avons passé du temps avec vous, à discuter et rigoler, à se rencontrer. Et ça a aussi son importance, pas vrai ?

    Et maintenant ?

    Mercredi dernier, on a dû sortir de votre assemblée générale, au début, à la demande des flics...
    Que les keufs réussissent à convaincre les chefs syndicalistes, ça ne nous étonne pas trop, les représentants syndicaux jouent leur rôle de tampon entre le pouvoir et la colère ouvrière.
    Mais que les flics entrent dans l’usine comme dans un moulin, escortés par des représentants syndicaux, alors que celle-ci est occupée de force et que les cadres étaient partis en courant, que les vigiles de sécurité nous avaient balancé de la lacrymo à la gueule (comme les flics le font si bien chaque jour), franchement, ça donnait l’impression que quelque chose ne tournait pas rond dans ce scénario. Dans la situation actuelle, les flics sont là pour contrôler ce qui se passe, calmer le jeu, empêcher les grévistes d’aller "trop loin". Et quand la flicaille n’y arrive pas par la négociation, elle essaye par la force. Nulle part on n’a vu la police protéger les travailleur-euse-s des attaques patronales. Aussi caricatural que cela puisse paraître, la police reste avant tout la main armée de l’Etat, la milice du capital. Alors voilà, la situation nous fait chier, que les keufs réussissent à ce point à nous diviser, ça nous fout la gerbe.
    Et à certain-e-s d’entre vous aussi. Plusieurs discussions avec vous ont témoigné de ce malaise.

    En ce moment, se joue une partie de votre avenir, donc nous sommes conscient-e-s que cette histoire d’assemblée générale et de flics n’est pas au centre de vos préoccupations.
    Mais bon, on a passé avec vous des moments intenses, des moments de lutte et des débuts de rencontres. Et c’est pas fini. Quoi qu’il se passe, on sera toujours avec vous.
    Et tant pis si on ne participe pas aux assemblées générales, de toute manière jusqu’à maintenant elles sont complètement "tenues" par les représentants syndicaux.
    D’ailleurs, ceux-ci flippent que la colère ouvrière les dépasse, on l’a bien remarqué, ils n’arrêtent pas de répéter "ne vous trompez pas de cible !". Ce qui serait pas mal, c’est qu’eux aussi, ne se trompent pas de cible... On peut toujours rêver ?

    Ici et ailleurs, la lutte continue.

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