LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC Caterpillar

LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC CATERPILLAR




jeudi 26 février 2009

manifestation du 26 fevrier 2009

Acte 1 : allumer le feu ! ! !




































8 commentaires:

  1. Tout d'abords je souhaite remercier toutes les personnes présente a cette manifestation ainsi que tout les étudiants qui sont venu rejoindre notre mouvement et nous soutenir.
    Du bruit et des flammes ont était fait et sait bien.
    allons nous nous arrêtez en si bon chemin?
    combien de temps allons nous laisser la direction nous mener en bateau?
    moi je dit stop to fix au blabla et plus d'actions ! ! !
    960 euro de paye on en veut pas! on en veut plus.
    par contre les 17% que le groupe a donner a ces actionnaires, je veut bien 17% d'augmentation de salaire moi :-)

    Maintenant je voudrais dire a toutes les personnes tout grade confondu qui ne se sente pas concerné par ces 733 suppression d'emplois retenez ceci :


    « Quand ils sont venus chercher les communistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas communiste.

    Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas Juif.

    Quand ils sont venus chercher les catholiques, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas catholique.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai pas protesté parce que je ne suis pas syndicaliste.

    Et lorsqu’ils sont venus me chercher, il n’y avait plus personne pour protester. »

    MARTIN NIEMÖLLER, DACHAU

    a bon entendeur salut

    L'UNITE C'EST NOTRE FORCE

    RépondreSupprimer
  2. La crise n’arrête pas les licenciements boursiers : pour continuer à servir de bons dividendes aux actionnaires, des firmes comme la multinationale Caterpillar sabrent dans leurs effectifs.
    Reportage à Grenoble et Echirolles, où 733 suppressions de postes sont programmées. Un dossier à lire dans l’Humanité de vendredi.

    Grenoble (Isère), envoyé spécial.

    Le jour se lève. Sur la façade de l’une des deux usines Caterpillar de l’Isère (2.500 salariés), à Grenoble, les luminaires de fin d’année sont restés en place, flonflons éteints, comme pour narguer les ouvriers. « Joyeuses fêtes »ou « bonne année », adressent-ils à ceux qui sont menacés par le projet patronal de 733 suppressions de poste. Les « meilleurs vœux » de la multinationale pour 2009 ? Un pied-de-nez ou un bras d’honneur pour son personnel, un pouce levé et une caresse pour ses actionnaires…

    Sur le parking où, hier matin, 4 à 500 salariés se sont retrouvés pour veiller pendant un comité d’entreprise consacré à la présentation du « plan de sauvegarde de l’emploi », le sentiment est général. Entre colère et gris foncé. « On ne va pas se laisser foutre dehors pour les beaux yeux des boursicoteurs », hurle un jeune, visage rougi par les pneus en flammes.
    Traverser la crise autrement

    Dans la petite foule, amputée en partie pour cause de chômage partiel - par roulement, un quart seulement des salariés occupent leurs postes depuis la fin décembre -, les salariés dénoncent une forme de double peine, une volée de gifles puis le coup de bambou : d’abord on les contraint à liquider leurs congés payés, leurs comptes-épargne temps, ils passent ensuite au chômage technique, et à présent, Caterpillar s’attaque très durement à leurs emplois. « Il y a des choses qu’on ne comprend pas bien, lance Pierre Piccarreta, un des délégués CGT, juché sur une camionnette, alors que les manifestants bloquent la circulation dans la rue devant l’usine. On est dans une entreprise gigantesque qui fait des bénéfices plus que confortables depuis plus de dix ans, qui augmente en permanence le montant des dividendes versés aux actionnaires, et on est dans une boîte qui, de l’autre côté, avec les intérimaires, les CDD et les sous-traitants, s’apprête à mettre au total 1.000 personnes sur le carreau en l’espace de quatre mois. C’est inadmissible. Pendant les neuf premiers mois de 2008, on nous fait travailler comme des malades et après, tout s’arrête et on veut nous lourder. Caterpillar a les moyens de traverser la crise autrement. »

    De la sidération à l’exaspération : à l’occasion d’une interruption de séance, les membres de l’intersyndicale CGT-FO-CFDT-CFTC tentent de rendre compte des discussions devant les manifestants. « Dans le cadre du plan social, la direction propose de mettre en place un espace de soutien psychologique », rapporte Robert Gamez, secrétaire FO du CE.

    Un tollé, une bronca : « On n’est pas fous, mais là, on risque de le devenir si ça continue », crie un ouvrier. Dans le désordre le plus total, les salariés pénètrent en force dans l’enceinte de l’usine, puis se postent devant l’entrée. Un œuf s’écrase au-dessus de l’entrée où quelques cadres, conspués par les ouvriers, font les cent pas. Un fumigène ajoute de la confusion à la confusion.
    « Qui fait bouffer l’actionnaire ? »

    Dans un coin, deux salariés, l’un à la CGT, l’autre à la CFTC, observent cette danse sur le volcan, un avant-goût des jours mouvementés qui s’annoncent si Caterpillar maintient son projet. « On n’a aucune info sur ce qui se passe depuis décembre, explique le premier. Du coup, les gens deviennent dingues, ils perdent, selon l’ancienneté et la situation, entre 200 et 500 euros par mois à cause du chômage technique, et là, on voit que nos cadres, ils sont ici, au boulot. C’est difficile à accepter. Nous, on risque de perdre nos boulots et on voit nos dirigeants quitter le navire et se trouver des places ailleurs dans le groupe. Qui c’est qui le fait bouffer l’actionnaire ? Si ce n’est pas nous, je ne vois pas trop qui ça peut-être. » L’autre surenchérit : « On vit dans un monde où les seuls qui s’en sortent toujours, ce sont les actionnaires, les managers et les coachs. Ce sont eux, les rois, et nous, les petits, on peut toujours courir pour espérer partager la facture avec eux. »

    Alors que, devant les élus du personnel, le mois dernier, la direction de Caterpillar n’a pas caché que la moitié des suppressions de postes envisagées était, loin de l’argument de la baisse des volumes de production pour 2009, guidée par l’exigence d’améliorer la profitabilité du groupe et de garantir des dividendes aux actionnaires, l’intersyndicale attend désormais du gouvernement qu’il intervienne pour empêcher que les dividendes soient versés grâce aux destructions d’emplois. Ils l’ont dit lundi dernier au préfet et ils s’apprêtent à le répéter officiellement lors d’une rencontre au ministère de l’Économie à Paris mardi prochain. « Il faut que l’Etat soit cohérent avec ce qu’il prétend faire, dénonce encore un syndicaliste. Les ministres doivent faire savoir outre-Atlantique que les Français, exploités depuis des années, ne comptent pas financer par leur sacrifice les actionnaires de Caterpillar. »

    Thomas Lemahieu pour l'humanité

    RépondreSupprimer
  3. salut salam, a tyco chapareillan une personne embauche il ya quelques mois part avec 30000euros d'indemnite,pour une personne qui a 17 ans d'anciennete ce sera 90000euros pas mal, donc il faut pas lacher l'affaire sinon on va l'avoir dans le baba

    RépondreSupprimer
  4. salut salam chez tyco 1 jeune avec 1 an d'anciennete c'est 30000euros d'indemnite de licenciement ,17 ans c'est 90000euros pas mal

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour à tous.Ailleurs ils sont plus fort que nous ????? chez TYCO le plan de départ a était signé : 30 000 euros de prime pour tout salarié + 2 mois et demi de salaire par année d'ancienneté QU'EST CE QU'ON ATTEND ???????? CATERPILLAR ET AUSSI RICHE QUE TYCO........A NOUS DE NE PAS SE LAISSER FAIRE

    RépondreSupprimer
  6. bonjour a tous mes colegues
    ce qu'on afait le jeudi est tres tres bien, mais si on etais plus nombreux on peut faire mieux et mettre la pression a la direction
    j'apele tous mes colegues a venir tot lundi 2 mars (surtous les jeunes) pour dursire notre mouvement
    c qu'avec la force qu'on obtient ce qu'on veus

    RépondreSupprimer
  7. Bonjour à tous,à ma 1er journée dans l'entreprise,"journée d'intégration",on nous met sur un pied d'estal avec de beau discours,on se sent rassurer pour l'avenir,"si l'employé à un problème l'entreprise à un problème...,tu parles,nous sommes la force de caterpillar sans les ouvriers ils ne seraient rien,et quand nous recevons un couteau dans le dos de la part de la direction,on nous ment,on nous camoufle des infos,on nous dis d'etre confiant,qu'il faut faire des sacricrifices pour pouvoir survivre...BLA BLA pur et dur.Devons nous accepter quelques miettes de pains quand ils se goinffrent sur nos dos poignardés????
    Lundi, ils faut etre déterminés à ne pas se laisser faire,il faut durcir le mouvement avant qu'il ne soit trop tard,c'est ensemble dans l'unité,soudés,que nous seront fort!!!! NE BAISSONS PAS LES BRAS,ils nous font travailler comme des esclaves pour nous remettre au chômage pendant 5 semaines la semaine suivante,du travail à la carte? VENEZ NOMBREUX LUNDI

    RépondreSupprimer
  8. pouvez vous diffuser les propositions de la direction et les contre propositions de l'inter syndicale
    merci

    RépondreSupprimer