LE BLOG DE L'ACTUALITE SOCIALE CFTC Caterpillar

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vendredi 25 septembre 2015

REUNION ENTRE DIRECTION ET SYNDICATS



Ce Vendredi 25 Septembre au matin, une réunion entre la direction de Caterpillar France et les Délégués Syndicaux Centraux des 4 syndicats a eu lieu concernant le plan de restructuration et les réductions de coûts annoncées la veille par Doug Oberhelman, le PDG de Caterpillar Inc.
Dans son message vidéo à l’attention de tous les salariés, peu d’informations précises si ce n’est que les ventes des secteurs Energie et Mines sont en fortes baisses, qu’en 2016 cela fera 4 années consécutives que le Chiffre d’Affaires diminue, que nous allons réduire nos coûts opérationnels de façon significative, que nous allons réduire nos effectifs (managers et employés) et consolider des sites de production. Tout cela se traduira par des actions immédiates et finalisées en 2018.

Ce que nous a dit notre direction :

Une réduction des effectifs de 4 000 à 5 000 salariés devrait avoir lieu principalement aux USA, très rapidement, de la mi-octobre et jusqu’à la fin 2016, soit presque la moitié des 10 000 suppressions de postes annoncées.
Une réduction de 1.5 milliard de dollars est attendue, dont plus de la moitié sera réalisée d’ici fin 2016. Cette réduction des coûts concernera principalement la gestion des ventes (commercial, marketing…), les coûts généraux et les coûts administratifs (tous les coûts sauf ceux qui concernent la production).
Les autres réductions des coûts se traduiront par la fermeture ou la restructuration de plus de 20 usines de production, le regroupement et la consolidation de divisions.
Ceci afin de réduire la capacité de production des usines Caterpillar dans le monde de 10%.
Seront impactés, les secteurs Minier et Energie, les marchés clés de la construction qui ne sont pas au niveau des attentes (Chine et Brésil), ainsi que l’Europe (stabilité basse).

Les études et les analyses de consolidations des sites de production sont en cours, mais nous ne devrions avoir des informations précises concernant les fermetures d’usines qu’en 2016.

4 axes de travail essentiels seront conservés :
-          Lean Manufacturing (élimination des gaspillages, réduction des coûts, amélioration continue), pour lequel l’usine de Grenoble est montrée en exemple
-          Restructuration des services commerciaux (marketing, services aux concessionnaires…)
-          Systèmes d’information (informatique, analyse des données…)
-          Recherche et développement (investissement, NPI…)

Il n’y aura pas d’EOS (Enquête d’opinion/Survey) cette année et en 2016.

Notre direction a affirmé que l’annualisation du temps de travail n’était pas d’actualité, notre entreprise bénéficiant déjà de flexibilité à la hausse (Heures Supplémentaires et Samedis Collectifs) et à la baisse (BRTC et Chômage technique).

Malgré de bonnes ventes de Tracteurs ces derniers mois, nos concessionnaires tardent à nous passer des commandes. Ce qui risque d’entrainer une baisse de notre production. Il faudra alors choisir entre arrêter les CDD ou les garder et poser plus de BRTC que prévu, l’objectif étant d’être prêt et d’avoir un personnel formé pour un éventuel redémarrage.

Les jours de BRTC de la ligne 5520 positionnés aux dates suivantes sont supprimés, et seront repositionnés plus tard (info à suivre lors de la réunion plénière du CE le Mercredi 30 Septembre) :
Horaire nuit : 2/10
Horaire jour/nuit : 5/10
Horaire soir : 9/10
Horaire jour/soir : 12/10
Horaire nuit : 16/10
 

jeudi 24 septembre 2015

Caterpillar supprime 10.000 emplois et ferme des usines




Le fabricant d'engins de chantier américain Caterpillar va supprimer 10.000 emplois dans le monde, soit 9% de ses effectifs, et fermer plus d'une vingtaine de sites pour faire face à la détérioration de la conjoncture économique.

La suppression de la moitié (4.000 à 5.000) des emplois concernés interviendra d'ici fin 2016, a annoncé jeudi le groupe américain qui espère économiser 1,5 milliard de dollars par an.
Pour l'instant Caterpillar ne donne de détails ni sur les régions ni sur les postes qui vont être affectés.
En trois ans, le groupe a supprimé 31.000 emplois et fermé plus de vingt sites industriels depuis 2013.
Ces efforts de restructuration vont lui coûter environ 2 milliards de dollars avant impôts et comprennent des indemnités de licenciement et des coûts liés à la clôture des implantations.
"Nous faisons face à une convergence de conditions de marché difficiles dans des régions et des secteurs industriels clefs, notamment les mines et l'énergie", explique le PDG Doug Oberhelman.
Le dirigeant se dit "confiant" que les nouvelles mesures de réductions de coûts vont permettre à son groupe d'être en meilleure position pour profiter d'une "amélioration de la demande", actuellement en berne.
La santé de Caterpillar est étroitement liée à l'état de l'économie mondiale car le groupe de Peoria (Illinois, centre) est présent sur trois métiers très cycliques: les travaux publics (BTP), l'énergie (moteurs et générateurs) et l'extraction minière.

- "Décroissance prolongée" -
Cette exposition le fragilise dès que la croissance marque le pas ou qu'une grande économie tousse comme c'est le cas actuellement de la Chine et du Brésil.
Plus spécifiquement, Caterpillar pâtit de la faiblesse du secteur minier dont la demande s'est tassée pour ses gigantesques camions qui permettent de transporter les minerais extraits.
Les ventes de ses machines et services liés au forage et à l'exploitation des puits de pétrole sont, elles, affectées par le plongeon des prix du pétrole.
Enfin, les achats de ses matériels de chantier par le secteur du BTP (travaux publics) sont mous alors que tardent à démarrer de nouveaux chantiers dans les économies émergentes, tandis que la baisse des cours des produits agricoles a conduit à un recul des achats de machines par les fermiers.
Les choses ne sont pas près de s'arranger car les prix de matières premières comme le charbon, le minerai de fer et le pétrole ne montrent pas de signes de rebond.
A ceci s'ajoute le renchérissement du dollar, qui rogne les revenus engrangés à l'étranger par le groupe américain et rend ses produits et services moins attrayants pour des clients hors zone dollar.
"Plusieurs industries importantes auxquelles nous offrons nos services et vendons nos produits - pétrole et gaz, construction et rail - sont très cycliques. Si elles sont bonnes pour les affaires sur le long terme, nous devons gérer ce qui peut être considéré comme une décroissance prolongée", souligne Doug Oberhelman.
Réaliste, Caterpillar s'est résolu à abaisser une nouvelle fois sa prévision de chiffre d'affaires annuel 2015, désormais attendu à 48 milliards de dollars, contre 49 milliards en juillet.
Les bénéfices vont, eux, être affectés par les coûts de restructuration, a prévenu le groupe industriel américain sans pour autant chiffrer l'ampleur des dégâts. Caterpillar, qui table sur un bénéfice par action ajusté annuel de 5 dollars, a promis de faire le point lors de la publication de ses résultats trimestriels le 22 octobre.
Cette passe difficile va se traduire par quatre années de baisse consécutive des ventes et des bénéfices en 2016, une première pour le groupe de 90 ans. Le chiffre d'affaires 2016 devrait diminuer de 5% comparé à 2015, a prévenu Caterpillar.
A Wall Street, le titre dégringolait de 6,41% à 65,70 dollars vers 15H15 GMT.

mardi 22 septembre 2015

COMITE D’ENTREPRISE EXTRAORDINAIRE DU 21 SEPTEMBRE 2015

Lors de la réunion extraordinaire du Comité d’Entreprise, la direction a annoncé une modification du programme de production.

Des jours de BRTC sont prévus dans les lignes suivantes :

WEX et MF5 Upper Frame :
La semaine du Lundi 19 au Vendredi 23 Octobre = CP
Jeudi 29 et Vendredi 30 Octobre = BRTC
Vendredi 6 Novembre = BRTC
Vendredi 20 Novembre = BRTC

Toutes les lignes de production d’Echirolles TTX et WEX ainsi que tous les services administratifs :
Jeudi 12 et Vendredi 13 Novembre = BRTC

Pour la ligne 5520 (MF5 Pégard) :
Vendredi 25 (horaire Jour) et Lundi 28 Septembre (horaire Soir) = BRTC annulées

Caterpillar Gosselies: 2ème jour de grève sur le site

Les travailleurs de Caterpillar Belgium à Gosselies (Charleroi) ont bloqué lundi matin l'entrée du site, entamant ainsi leur second jour de grève après le débrayage de vendredi qui avait fait suite à de nouvelles crispations avec la direction. Les syndicats et les responsables du site se sont rencontrés deux fois la semaine dernière pour évoquer le futur plan social. Lors de ces deux rendez-vous, les partenaires sociaux se sont opposés sur le lien - ou non - à établir entre les discussions relatives au plan social et celles tournant autour des conventions collectives et des règlements de travail pour le personnel qui restera après la restructuration.
Les syndicats ne veulent pas entendre parler de cette association. La direction rappelle quant à elle que dès l'annonce du plan fin février, elle avait averti de la nécessité de lier les deux volets afin de redresser la position compétitive du site.
"L'action de grève a notamment pour but de montrer notre mécontentement", a indiqué lundi Thierry Duchêne, permanent CSC. Selon ce dernier, le combat syndical "a pour objectif de préserver trois piliers: le sort des ouvriers qui seront prépensionnés, les conditions pour le personnel qui restera après la restructuration et l'avenir du site".

lundi 21 septembre 2015

GREVE A GOSSELIES



Mouvement de grève chez Caterpillar Gosselies



Un mouvement de grève bloque lundi matin les accès à l'entreprise Caterpillar à Gosselies (Charleroi), a-t-on appris de source syndicale. Il fait suite à la décision de la direction de licencier un ouvrier la semaine dernière.

Ce licenciement, explique la direction de l'entreprise, a pour origine un problème de rapports hiérarchiques et il a été suivi du dépôt, jeudi, d'un préavis de grève. Malgré cela, dès vendredi, un premier débrayage a eu lieu, et la grève a repris ce lundi.
Climat "morose et inquiet"
Une délégation de travailleurs s'est postée lundi matin au rond-point de l'avenue des Etats-Unis, qui donne accès à l'usine. Celle-ci est donc à l'arrêt actuellement. Du côté syndical, on évoque un climat "morose et inquiet" depuis la dernière grande restructuration qu'a subie Caterpillar, et les craintes que ressent le personnel d'une délocalisation partielle de la production, même si elle devait, dans un premier temps, n'être que temporaire.

Quant à la direction, elle défend sa décision "justifiée" de licencier l'ouvrier et déplore ce nouveau mouvement de grève, le 28e en 18 mois. "La décision des organisations syndicales de bloquer complètement la production de l'usine de Gosselies est totalement disproportionnée et incompréhensible. Par ailleurs, cette action syndicale ne respecte pas les préavis légaux en matière de grève", regette-t-elle dans un communiqué."

28 jours de troubles sociaux
Ces 18 derniers mois, le site de Caterpillar Gosselies a déjà connu 16 jours d'arrêts de travail sauvages et 12 jours de grève, bloquant en tout ou en partie les lignes de production. Cette énième action de grève sauvage porte gravement atteinte au site de Caterpillar Gosselies alors que la réalisation des objectifs de compétitivité à la fin de l'année 2015 décidera de l'avenir de l'usine", met encore en garde la direction.

Cette dernière estime encore que l'action de certaines organisations syndicales "risque de ruiner" les efforts réalisés depuis deux ans dans l'usine de Gosselies, confrontée en 2013 à une lourde restructuration, parallèlement à un plan d'investissement de 150 millions d'euros. Un conseil d''entreprise extraordinaire doit se tenir ce lundi en début d'après-midi. 


21/09/15 - 09h35  Source: Belga

Situation et entrées bloquées sur le site de Caterpillar à Gosselies
Suite aux différentes actions menées par les travailleurs de Caterpillar à Gosselies depuis vendredi, un conseil d''entreprise extraordinaire s'est tenu ce lundi en début d'après-midi. Mais les négociations ont tourné court, les représentants syndicaux n'étant pas satisfaits des propositions avancées par la direction pour débloquer la situation. Il semble dès lors acquis que le blocage de l'usine de Gosselies se poursuivra dans les jours qui viennent.
Le personnel dénonce le climat social qui règne dans l’entreprise depuis la restructuration de 2013. Les travailleurs ressentent de plus en plus de pression dans les ateliers, ce qui crée des tensions et des arrêts de travail.
La goutte d’eau qui aurait fait déborder le vase, c’est le licenciement récent d’un ouvrier. Selon les syndicats, les motifs de ce licenciement sont légers (pas de faute grave). La concertation sociale ne s’est pas bien passée et la direction a maintenu sa décision. Résultat : vendredi dernier, les ouvriers ont fait grève pendant 24h. Et ce lundi, des piquets bloquent les entrées du site. Quelques individus se seraient illustrés plus violemment que d'autres en utilisant notamment des tasers, engins conçus pour paralyser momentanément, afin d'empêcher certaines personnes d'entrer dans l'entreprise.
Les syndicats attendent un signal de la direction avant de décider s’ils prolongent leur mouvement demain mardi. Les responsables syndicaux évoquent un climat "morose et inquiet" depuis la dernière grande restructuration qu'a subie Caterpillar, et les craintes que ressent le personnel d'une délocalisation partielle de la production, même si elle devait, dans un premier temps, n'être que temporaire.
Pour la direction de l'entreprise, le licenciement a pour origine un problème de rapports hiérarchiques. Elle défend sa décision "justifiée" de licencier l'ouvrier et déplore ce nouveau mouvement de grève, le 28e en 18 mois. Pour elle,  "La décision des organisations syndicales de bloquer complètement la production de l'usine de Gosselies est totalement disproportionnée et incompréhensible. Par ailleurs, cette action syndicale ne respecte pas les préavis légaux en matière de grève. Ces 18 derniers mois, le site de Caterpillar Gosselies a déjà connu seize jours d'arrêts de travail sauvages et douze jours de grève, bloquant en tout ou en partie les lignes de production. Cette énième action de grève sauvage porte gravement atteinte au site de Caterpillar Gosselies alors que la réalisation des objectifs de compétitivité à la fin de l'année 2015 décidera de l'avenir de l'usine." La direction estime enfin que l'action de certaines organisations syndicales "risque de ruiner" les efforts réalisés depuis deux ans dans l'usine de Gosselies, confrontée en 2013 à une lourde restructuration, parallèlement à un plan d'investissement de 150 millions d'euros.
21/09/2015 – 16h27 Source :rtbf.be