Depuis le 1er février 2007, la cigarette a disparu des lieux de travail. Au bureau ou à l'usine, les salariés qui souhaitent s'en griller une doivent désormais sortir du bâtiment ou bien se rendre dans un endroit dédié.
Porter la cigarette à la bouche, aspirer, souffler : c'est un geste caractéristique qui a fait son retour dans les entreprises.
Mais
cette cigarette-là est électronique et n'émet pas de fumée, mais de la vapeur.
L'odeur du tabac a été supprimée ou remplacée par des
parfums comme la menthe, la fraise, la pomme...
Car s'il est interdit de fumer dans
tout "lieu à usage collectif" – ce qui inclut le lieu de travail –
depuis la loi Evin du 10 janvier 1991, le texte
ne dit rien du "vapotage" (nom donné à l'utilisation de la cigarette
électronique) et reste à l'appréciation des employeurs.
Bon nombre d'entreprises autorisent ainsi la cigarette
électronique. D'autant plus que la nocivité de la vapeur rejetée, souvent
questionnée, n'est pas encore prouvée.
Pour les « vapoteurs », aucune sanction
n’est pour le moment prévue par la loi, mais prochainement
la réglementation pourrait être toutefois bien plus restrictive.
En effet, la ministre de la santé Marisol Touraine a indiqué le 31 mai dernier qu’elle souhaitait que la réglementation sur la
cigarette électronique soit aussi pénalisante que celle concernant la cigarette
classique.
Là encore, il faudra
attendre une modification législative ou réglementaire avant de voir les
premières sanctions prononcées à l’égard des « vapoteurs ».