Caterpillar
est toujours sous pression au lendemain de l'avertissement lancé sur ses
projections à horizon 2015. Après avoir perdu 1,1% à 89,93 dollars la veille
(soit 69.98€), le titre du leader mondial des engins de chantier creusait à
nouveau ses pertes aujourd'hui, en repli de 2,90% à 87.33 dollars (soit 67.94€).
Ce dernier a revu à la baisse ses prévisions de résultats pour 2015 à
l'occasion d'une réunion d'analystes en marge du sommet MINExpo International
2012.
Le groupe anticipe désormais un bénéfice par action de 12 à 18 dollars en 2015, contre une précédente estimation dans une fourchette comprise entre 15 et 20 dollars. Il vise également un chiffre d'affaires compris entre 80 et 100 milliards de dollars.
En cause : les prix du charbon et du minerai de fer dont la forte baisse observée cette année a poussé plusieurs clients de Caterpillar dans le secteur minier à réviser leurs projets d'investissement.
Le groupe anticipe désormais un bénéfice par action de 12 à 18 dollars en 2015, contre une précédente estimation dans une fourchette comprise entre 15 et 20 dollars. Il vise également un chiffre d'affaires compris entre 80 et 100 milliards de dollars.
En cause : les prix du charbon et du minerai de fer dont la forte baisse observée cette année a poussé plusieurs clients de Caterpillar dans le secteur minier à réviser leurs projets d'investissement.
« Comme par le passé, Caterpillar
se tient prêt à agir si nous devions entrer en récession », a déclaré Doug
Oberhelman, PDG de Caterpillar. « Nous ne pensons pas que cette
perspective soit la plus probable, mais si cela devait arriver, nous serions
prêts à réagir. Nous tenons à notre rentabilité attractive et nous entendons
maintenir notre dividende.
Un certain nombre de facteurs
géopolitiques et économiques renforcent aujourd'hui l'incertitude. Notre
scénario de base reste celui d'une croissance économique modeste ces prochaines
années »
Publié le
25/09/2012
Pour la CFTC, ces annonces sont prématurées vu la conjoncture
économique mondiale actuelle. Ces projections ne vont rassurer ni les salariés,
ni les investisseurs et les actionnaires.
La preuve, l’action a chuté de 4% en
2 jours !